Algérie

Les cours du brut pourraient baisser d'ici à juin



Les cours du brut pourraient baisser d'ici à juin
Le professeur Chems-Eddine Chitour, enseignant à l'Ecole nationale polytechnique d'Alger et spécialiste des questions énergétiques, a soutenu hier que la probabilité d'une nouvelle chute, encore plus prononcée, des cours pétroliers n'est pas un scénario à exclure, même au cas où les producteurs de brut s'alliaient, une fois encore, pour diminuer les niveaux actuels de leur production.Le professeur Chems-Eddine Chitour, enseignant à l'Ecole nationale polytechnique d'Alger et spécialiste des questions énergétiques, a soutenu hier que la probabilité d'une nouvelle chute, encore plus prononcée, des cours pétroliers n'est pas un scénario à exclure, même au cas où les producteurs de brut s'alliaient, une fois encore, pour diminuer les niveaux actuels de leur production.Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, Chems-Eddine Chitour a estimé que la situation reste toujours "fragile" malgré cette reprise des cours du brut induite par l'accord de l'Opep conclu en novembre dernier à Alger portant sur la réduction de sa production de brut en soulignant que cette même hausse s'est manifestée à une période hivernale, durant laquelle la demande est habituellement importante.N'écartant pas la menace d'une nouvelle chute des cours, drastique cette fois, il l'étaye par la décision de la nouvelle administration américaine d'encourager l'exploitation des énergies fossiles, ainsi que par l'augmentation du nombre des sites d'exploitation du gaz de schiste, dont il note qu'il est passé de 500 à 850.Le spécialiste des questions énergétiques a plaidé en faveur de la reconduction de l'accord de l'Opep en exhortant les pays producteurs à aller encore "plus loin" afin, dit-il, qu'ils puissent compenser les quantités de pétrole mises sur le marché par les Etats-Unis. Se référant à une récente étude de l'agence d'information Blomberg, il y relève et confirme que "si on ne fait rien, d'ici juin", les cours du brut pourraient connaitre une chute brutale pour se situer à un niveau de 30 dollars le baril.Il n'a pas manqué ainsi de souligner cette éventualité en rappelant que la Chine, tout autant que l'Arabie saoudite, sont toutes deux en train de "pomper au maximum"et que les Etats-Unis, encouragés par un relèvement du pétrole de schiste, devenu rentable à partir de 50 dollars, "sont désormais capables de noyer le marché".Malgré ces sombres perspectives, le professeur Chitour a appelé l'Algérie à prendre le courage de se dépêtrer de la "rente pétrolière" afin qu'elle n'ait pas à "se tenir le ventre", chaque fois que les cours du brut se mettent à fluctuer dangereusement.Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, Chems-Eddine Chitour a estimé que la situation reste toujours "fragile" malgré cette reprise des cours du brut induite par l'accord de l'Opep conclu en novembre dernier à Alger portant sur la réduction de sa production de brut en soulignant que cette même hausse s'est manifestée à une période hivernale, durant laquelle la demande est habituellement importante.N'écartant pas la menace d'une nouvelle chute des cours, drastique cette fois, il l'étaye par la décision de la nouvelle administration américaine d'encourager l'exploitation des énergies fossiles, ainsi que par l'augmentation du nombre des sites d'exploitation du gaz de schiste, dont il note qu'il est passé de 500 à 850.Le spécialiste des questions énergétiques a plaidé en faveur de la reconduction de l'accord de l'Opep en exhortant les pays producteurs à aller encore "plus loin" afin, dit-il, qu'ils puissent compenser les quantités de pétrole mises sur le marché par les Etats-Unis. Se référant à une récente étude de l'agence d'information Blomberg, il y relève et confirme que "si on ne fait rien, d'ici juin", les cours du brut pourraient connaitre une chute brutale pour se situer à un niveau de 30 dollars le baril.Il n'a pas manqué ainsi de souligner cette éventualité en rappelant que la Chine, tout autant que l'Arabie saoudite, sont toutes deux en train de "pomper au maximum"et que les Etats-Unis, encouragés par un relèvement du pétrole de schiste, devenu rentable à partir de 50 dollars, "sont désormais capables de noyer le marché".Malgré ces sombres perspectives, le professeur Chitour a appelé l'Algérie à prendre le courage de se dépêtrer de la "rente pétrolière" afin qu'elle n'ait pas à "se tenir le ventre", chaque fois que les cours du brut se mettent à fluctuer dangereusement.


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