Algérie

Les couacs du Panaf'



Les couacs du Panaf'
En Alg'e, les vieux r'exes ont la vie dure. Tatillonne, elle l'a toujours ' depuis l'ind'ndance, tatillonne elle est et, probablement, l'administration restera tatillonne encore pour de longues ann' parce que les r'it'actuelles du pouvoir autoritaire ne permettent pas l'optimisme m' le plus modeste. Et cela a tendance ''er la f' qu'est cens''e cette rencontre africaine pourtant riche d'immenses potentialit'et prometteuse de moments de plaisir. Le suivi de l'organisation du Panaf' enregistre couac sur couac. Que l'on en juge ! Mercredi 8, Cesaria Evora 'it attendue '2h au Casif de Sidi Fredj. Les spectateurs, pour la plupart des gens d'' m'voire 's, ont commenc' affluer vers 20 h 30. Et que fait l'administration du Casif ' Elle laisse s'amasser la foule debout devant la porte d'entr'jusqu''2h. Les protestations ne seront point 'ut' et l'on eut presque la bousculade au moment o'on a permis enfin l'entr' Heureusement qu'Evora fera oublier le d'aisir d'une attente qui n''it point n'ssaire pour une occupation en douceur des gradins de l'amphith're. Le lendemain, au m' Casif, ce sont les journalistes qui se feront mal accueillir par un service apparemment mal form't mal encadr'Vendredi 10, sur l'Esplanade de Riadh El Feth, pour le concert de Ra' Ra't de Connexion Latina, ce sont encore les journalistes qui font les frais de la non-ma'ise de la situation. Cette fois-ci, c'est notre bonne vieille police nationale, celle-l'' qui est dirig'depuis de longues ann' par ce bon vieux Tounsi, qui se fourvoie dans une d'rche incompr'nsible et un tantinet imb'le.Ici, les journalistes ont leur place professionnelle qu'on d'mme commun'nt la « fosse ». Et que font les officiers qui assurent ce soir la s'rit' Ils ont vite fait d'erpir les hommes et les femmes des m'as de la fameuse « fosse » qu'il font garder par au moins une quinzaine de flics aussi intransigeants que hargneux. Aux journalistes (photographes et cam'men compris), bloqu'dans des box, est intim''ordre de ne pas bouger. Il aura fallu plus d'une heure et probablement beaucoup de coups de t'phone pour que la police comprenne que la fameuse fosse 'it r'lement destin''aciliter le travail de la presse.Au mus'du Bardo 'it programm'la visite de cette jeune dame 'e de 3 millions deux cent mille ans, la fameuse Lucie. Les gens se sont d'ac'jeudi pour ce que l'on peut qualifier d''nement le plus important du Panaf'. Et l'surprise ! Les gardiens les ont accueillis fra'ement en leur assurant avec aplomb que la visite 'it report'au lendemain. Ce n'est certainement pas Lucy qui attend les visites de ses rejetons depuis plus de 3 millions d'ann' qui a pos'e lapin ! Pas s'eux.


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