Une ambiance des plus studieuses régnait, hier, au centre de correction du baccalauréat Thamer- Benchennouf à Ben Aknoun. A sept heures du matin tapantes, les enseignants ont entamé la correction des copies. Au niveau de ce centre, 457 enseignants prendront en charge 69 156 copies, toutes matières confondues.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Il est dix heures, et au centre du lycée Thamer-Benchennouf, c'est la pause-café. Les correcteurs, qui se sont penchés sur les copies tôt le matin, discutaient entre eux dans la cour principale de l'établissement, histoire de se détendre avant de reprendre la correction. Les choses sérieuses ont donc commencé hier et les copies des candidats au bac seront passées au peigne fin l'espace d'une dizaine de jours. Au rez-de-chaussée, les préposées aux cuisines s'attelaient à mettre au point le repas et lavaient les marmites pour que tout soit au point à l'heure du déjeuner, prévu à 14 heures, juste à la fin de l'opération de correction pour la journée. Dans les salles de classe, les correcteurs travaillent par matière et après la pause-café, ils se concentrent de nouveau sur les copies qui leur ont été attribuées. Selon Ahmed Meghzi, chef de centre et inspecteur, les préparatifs ont commencé le 11 juin et ont duré trois jours. Entre-temps, les copies sont arrivées du centre de regroupement, selon notre interlocuteur. «Les copies sont codées anonymes et il n'y a aucun moyen de les reconnaître. Aucune identification n'est possible, ni de connaître l'origine de la copie ni le nom du candidat. Le correcteur est là seulement pour corriger les copies», explique le chef du centre. Ceci alors que les journées des 14 et 15 juin ont été consacrées à l'étude des corrigés et barèmes de l'ensemble des matières en vue d'éviter les écarts entre les correcteurs. «Nous faisons en sorte que chaque élève ait son dû, pour cela, il y a deux corrections pour chaque copie et éventuellement une troisième s'il y a un grand écart entre les deux premières.» L'écart est estimé à 3 points et demi pour les matières scientifiques et de 4 points pour la filière lettres. Selon M. Meghzi, qui précisera qu'il y a au niveau du centre 10 inspecteurs et 10 commissions, il n'est pas possible de savoir d'où viennent les copies, et ce, pour plus de crédibilité de l'opération. Les correcteurs ont, par contre, le droit de se concerter entre eux concernant la correction des copies. Ceci alors que les enseignants correcteurs viennent des établissements du Grand-Alger. Au niveau du centre, tout a été fait pour assurer le bon déroulement des corrections : présence donc aussi bien des policiers mais aussi de médecins et d'agents de la Protection civile. En début d'après-midi, les choses étaient bien rodées au centre et les premières notes commençaient à tomber. Par ailleurs, les copies, anonymes et codées, ont été transférées des 9 centres d'accueil des copies vers les centres de correction. Après la correction, les copies seront transférées vers le Centre national de regroupement des copies et d'annonce des résultats à Kouba (Alger). Enfin, les candidats prendront connaissance des résultats du baccalauréat le 2 juillet.
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Posté Le : 17/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : F Z B
Source : www.lesoirdalgerie.com