Les corps de 2 harragas d'El Milia rejetés par la mer près d'Oran

Les corps sans vie de 2 jeunes harragas originaires de localité de Tanfedour relevant de la commune d'El Milia ont été rejetés par la mer, jeudi dernier, sur les côtes oranaises, a-t-on appris auprès d'une source sûre.Il s'agit de D. D., âgé de 32 ans, diplômé de l'université Mohame-Seddik-Benyahia de Jijel, et B. M., âgé de 29 ans, handicapé moteur, marié et père d'une fille, et sa femme enceinte, originaire de la même localité. Ils ont tenté vainement de rejoindre clandestinement à bord d'une embarcation de fortune les côtes espagnoles à partir des côtes oranaises jeudi dernier, mais leur embarcation s'est renversée dans les eaux littorales algériennes non loin des côtes oranaises. Ils ont été retrouvés sur l'eau flottant au niveau de la plage de Aïn-Turk dans la ville d'Oran.
On apprend, par ailleurs, que le sort de 4 autres jeunes originaires de la même localité qui ont pris la même embarcation demeure inconnu. Selon certaines indicrétions, les opérations enclenchées par les garde-côtes se poursuivent pour retrouver les 4 autres harragas.
La victime, B. M., âgée, de 29 ans, a été enterrée ce matin au cimetière de Tanfedour, alors que la première victime a été enterrée, à Alger, car sa famille est établie à la capitale.
Bouhali Mohamed Cherif
El Milia
3 semaines sans eau à la cité Bouteyasse
Les robinets de la cité Bouteyasse, relevant de la commune d'El Milia, sont à sec depuis plus de trois semaines, a-t-on appris auprès des locataires.
Un groupe de citoyens de cette cité avec lesquels nous avons pris langue déplorent cette pénurie d'eau potable qui perdure depuis plusieurs jours.
Faute de quoi, ils sont contraints de se rabattre sur les camions-citernes en payant le prix fort en ces temps difficiles. Selon certaines indiscrétions, on attribue cette crise de ce liquide précieux à l'obstruction de la conduite principale alimentant ladite cité à partir de l'Oued-el-Kebir. Les habitants lancent un appel aux services de la Direction des ressources en eau, pour prendre en charge leur doléance, à savoir le rétablissement de l'alimentation en eau potable.
B. M. C.