Algérie

Les corps communs de l'éducation maintiennent leur agenda de protestation Alors que leurs doléances restent sans issue


Le Syndicat national des corps communs des ouvriers professionnels de l'éducation (SNCCOPEN) a affirmé que l'action de protestation à laquelle il avait appelé est bel et bien maintenue.
Cette décision était prise lors du conseil national extraordinaire qui s'est tenu mercredi et jeudi au Lycée Cherif Tlemçani à Aïn Témouchent, a précisé l'entité syndicale dans un communiqué de presse rendu public hier. Ainsi, le syndicat campe sur sa position au moment où ses doléances restent sans issue.
Alors que la date de sa tenue sera fixée ultérieurement par le bureau national, selon le document, cette action de protestation porte sur des sit-in devant les sièges de wilaya qui seront appuyés par deux autres rassemblements l'un devant le ministère de l'Education et l'autre devant le ministère du Travail.
Affichant son scepticisme quant aux politiques des autorités publiques relatives aux libertés syndicales, le conseil a tenu à dénoncer les transgressions portant atteinte à l'exercice de ce droit stipulé par le décret 02-90 relatif au droit à la grève et le décret 14-90 portant sur l'activité syndicale.
Cette démarche qu'il traduit par les actions de répressions ciblées contre les grévistes dont des menaces portant sur des retraits sur salaires et des licenciements à l'encontre des travailleurs, notamment les contractuels. La non-attribution de son récépissé d'agrément revendiqué depuis 2007 n'est qu'une «man'uvre» selon les rédacteurs du communiqué, de la part du ministère du Travail pour entraver leur activité syndicale.
A propos du volet des revendications, le SNCCOPEN n'a pas manqué de critiquer la démarche du ministère de l'Education, notamment concernant le point relatif à l'intégration dans laquelle il relève une inégalité et une différence dans le traitement des revendications. Le syndicat qui s'élève contre ce qu'il appelle «l'intégration partielle» réclame une intégration pour tous les éléments constituant ce corps.
«Nous voulons que cette intégration soit faite sur décision ministérielle», exige-t-il. Déplorant sa situation socioprofessionnelle qui n'a pas changé d'un iota, la corporation a tenu à souligner que «les multiples actions de protestation n'ont pas eu des échos favorables et la tutelle est restée de marbre», tout en réitérant son cahier revendicatif qui remonte à 2008 portant sur l'intégration de ce corps dans le secteur de l'éducation et l'octroi des primes de rendement, de documentation et celle de l'ancienneté avec effet rétroactif à partir de janvier 2008.
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