La défaillance de l'éclairage public dans la localité Les Coralès depuis plus de deux mois suscite un vif désappointement chez la population qui est déjà durement confrontée à une inconcevable dégradation de son cadre de vie. Ce piteux état de fait plonge dans les ténèbres toute cette localité située à mi-chemin du village de Cap Falcon. « Un climat d'insécurité s'est, désormais, installé dans notre lieu de résidence à la faveur de l'obscurité ambiante. Nous avons adressé des requêtes aux responsables concernés mais aucune suite n'a, malheureusement, était donné à nos doléances », ont vivement déploré des habitants abordés par ‘Le Quotidien d'Oran', avant de citer en vrac l'éventail de couacs auquel ils sont déjà durement confrontés. Nos interlocuteurs signalent en effet d'avoir interpellé le wali, dans le but d'intercéder en leur faveur, pour l'inscription d'un projet de réalisation d'une école primaire. Notons que cette localité, qui abrite environ 2.000 âmes, dépendante administrativement de la municipalité de Bousfer, est durement confrontée au déficit d'établissements scolaires. Qu'il vente, qu'il pleuve ou sous un soleil de plomb, les écoliers sont ainsi dans l'obligation de se rendre, assez souvent à pied, à l'unique établissement primaire, surchargé de surcroît du village de Cap Falcon, à 3 km, de leur lieu de résidence. Nos interlocuteurs ont, également, dénoncé la criarde défaillance du transport scolaire. Les écoliers sont confrontés aux mêmes désagréments pour se rendre à l'unique établissement scolaire de Cap Falcon, dans cette zone confrontée à une démographie galopante. Il importe de noter également que la localité côtière Les Coralès fait face à l'absence d'un Centre de santé. « Nous sommes ignorés par les autorités locales et nous manquons des strictes commodités nécessaires à notre cadre de vie. Nous avons saisi les responsables concernés, à plusieurs reprises, à travers des requêtes qui sont malheureusement restées sans aucune suite » ont fait remarquer, avec une pointe de dépit, nos interlocuteurs avant de faire remarquer « que le déversement des eaux usées dans la mer, additionné aux fosses septiques, constitue une source de maladie à transmission hydrique, en plus des odeurs nauséabondes qui empestent notre lieu de résidence ». Notons que selon les déclarations des habitants, cette sombre situation de pourrissement, qui perdure exécrablement dans le temps, risque d'accoucher d'une levée de boucliers dans cette contrée côtière, dépendant administrativement de la municipalité de Bousfer, insérée, comble de l'ironie, dans la zone d'extension touristique, ZET, d'Aïn El Turck, qui végète regrettablement dans la désuétude la plus cruelle.
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Posté Le : 25/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rachid Boutlelis
Source : www.lequotidien-oran.com