Après avoir déclaré, sur les ondes d'Europe 1, au lendemain de la manifestation du 12 février, que l'appel de la Coordination nationale pour le changement est «un mouvement minoritaire», voilà que le chef de la diplomatie récidive à la veille de la manifestation d'aujourd'hui. Il a déclaré, hier, à partir de Madrid, que «les autorités algériennes n'ont pas reçu de demande formelle d'autorisation pour la marche» prévue aujourd'hui à Alger et «ne savent donc pas si elle sera autorisée ou non '». Invraisemblable ! Comme si l'introduction d'une demande d'autorisation pour marcher sur Alger allait changer quelque chose. Medelci a-t-il oublié que les autorités du pays ont déjà interdit les manifestations de l'opposition dans la capitale depuis le 14 juin 2001 '  Mais pourquoi remonter aussi loin, puisque le dernier Conseil des ministres, à la faveur duquel a été annoncé la décision de lever prochainement l'état d'urgence, a réaffirmé l'interdiction de marcher à Alger. Les services de la wilaya d'Alger l'ont confirmé d'ailleurs plus d'une fois. Le ministre de l'Intérieur comme d'autres ministres du gouvernement ainsi d'ailleurs que les partis de l'Alliance présidentielle n'ont jamais raté l'occasion de le faire savoir.
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Posté Le : 19/02/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Hacen Ouali
Source : www.elwatan.com