Algérie

Les contraintes de commercialisation aux Eucalyptus


Les contraintes de commercialisation aux Eucalyptus
Les prix des fruits et légumes ont connu, ces deux derniers jours, une augmentation sensible. Les détaillants à Baraki et Sidi Moussa vendent parfois les produits agricoles de large consommation trois fois plus cher. C'est ainsi que le poivron est cédé à 150 DA/kg aux espaces de vente en détail situés au carrefour de la ville des Eucalyptus. Le prix des tomates atteint les100 DA/kg dans la plupart des magasins ainsi que sur les étals des deux marchés couverts de Baraki et de Sidi Moussa. Le prix des carottes, des pommes de terre et les choux varient entre 20 et 25 DA/kg. Cette augmentation est également constatée au marché de gros des légumes aux Eucalyptus. Les pommes de terre sont vendues à 32 DA au prix de gros, les tomates à 60, les choux à 55, les oignons à 30 et l'ail à 120 DA/kg. Le nombre de marchands venant de l'intérieur du pays s'est sensiblement réduit par rapport aux autres jours. « On se déplace difficilement », déclare un commerçant de Aïn Defla, soulignant que la production de la pomme de terre n'est pas commercialisée dans sa totalité sur les marchés de gros situés dans l'Algérois.Un transporteur de Ksar Chellala, dans la wilaya de Tiaret, dira : « La récolte de certains produits se fait difficilement dans des vergers et des champs inondés par les eaux de pluie. » Par conséquent, d'importantes quantités de légumes comme les navets, les tomates et les courgettes ne sont pas sur les étals. Aussi, l'offre est tellement insuffisante que les commerçants imposent sur les marchés des prix prohibitifs en cette période de l'Aïd. Les légumes indispensables à la meïda de l'Aïd sont rares au niveau du marché de gros donc leurs prix ont atteint le triple de ceux affichés auparavant dans les marchés de proximité situés dans les régions des Eucalyptus, de Baraki et de Sidi Moussa. Dans les espaces de vente, les habitants des quartiers populaires à Cherarba, Bentalha et Raïs paient 80 DA le kg de carottes, presque le même prix pour les salades et plus de 100 DA pour les tomates.En outre, les poivrons tant demandés, en cette occasion, dépassent les 150 DA au prix de détail, notamment à travers les espaces non contrôlés situés en bonne partie dans les centres ruraux de la Mitidja. Comparativement aux marchés en gros de Boufarik, de Bougara et de Larbaâ, l'offre en fruits au marché des Eucalyptus est minime. A l'exception des oranges cédées à 60 DA, les pommes de mauvaise qualité sont vendues à 50 DA. L'augmentation de 10 DA de ce fruit est enregistrée chez les marchands du détail dans tous les marchés d'Alger est. Sur les lieux, les 79 locaux que compte le marché des Eucalyptus étaient à moitié vide durant toute la matinée en produits et les camions s'enlisaient dans la gadoue accumulée sur la route menant vers le marché nouvellement construit. Plusieurs transporteurs ne prennent pas le risque de commercialiser les importantes quantités en produits agricoles collectées au niveau des champs des régions du centre et ouest. Celles-ci ont pu améliorer le rendement de leurs cultures en légumes, cependant « les contraintes de commercialisation existent toujours sur le terrain », font remarquer les marchands.
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