Plus d'une cinquantaine de jeunes gens et de femmes ont manifesté, hier, devant le siège de la wilaya pour exiger leur réintégration et le renouvellement de leurs contrats de travail, résiliés pour certains depuis deux ans.Le nombre de contractuels du pré-emploi, qui relèvent des différents dispositifs de la DAS (direction de l'action sociale) s'établit, selon le directeur de l'institution, à quelque 400 sur le territoire de la wilaya de Béjaïa.
Hier, ils poursuivaient leurs protestations visant à dénoncer la précarité de leur situation professionnelle et à réclamer leur droit à un emploi stable.
Hier encore, un groupe d'entre eux, une cinquantaine, ont observé un rassemblement de protestation devant le siège de la wilaya de Béjaïa, pour revendiquer le renouvellement de leurs contrats arrivés à terme. Ils avaient, dans un passé récent, observé la même protestation devant la direction de l'action sociale pour réitérer les mêmes revendications.
La cessation de la relation professionnelle après un certain nombre d'années de travail, qui dépasse pour certains, les 10 ans, est liée à la conjoncture financière que traverse le pays.
Une conjoncture qui n'offre plus d'opportunités d'emploi et d'insertion de l'Agence de développement social (ADS). Parmi ces ex-contractuels de la DAS, figurent ceux qui ont été recrutés par les collectivités locales, daïras et communes, le secteur de l'éducation nationale et celui de la santé.
Des techniciens supérieurs, des ingénieurs, qui ont eu à gérer les services de la biométrie pendant des années.
Les protestataires attendent une issue heureuse à leur situation, qui demeure précaire, y compris pour ceux et celles qui ont vu leurs contrats renouvelés mais en voie d'expiration.
Le règlement de ce problème relève des prérogatives du gouvernement, affirmait, hier, le directeur de l'action sociale de Béjaia, soit la même réponse au lendemain de chaque action similaire.
Hier encore, ils ont interpellé le ministre du Travail en réclamant, non seulement leur réintégration mais aussi de revoir certaines dispositions dans les textes de loi qui régissent les recrutements.
Auront-ils gain de cause' La question restait posée hier, alors que les protestataires se dispersaient dans le calme en gardant espoir de voir leurs préoccupations trouver des réponses auprès des pouvoirs publics.
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Posté Le : 24/06/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Arezki SLIMANI
Source : www.lexpressiondz.com