Algérie

Les contours et les attentes



Trois ans après la manifestation « Alger, capitale de la culture arabe », l’événement est bien entré dans les archives, mais le bruit suscité par les contours de cette manifestation reste toujours dans les esprits, notamment après la nomination de son commissaire, et le conflit déclenché ce jour-là entre la ministre de la culture, Khalida Toumi, et Lamine Bechichi. Un conflit dont tous les observateurs ont eu vent de ses contours, et il ne servira absolument à rien de remuer le couteau sur la plaie, comme on dit.

A un peu moins d’une année, la ville de Tlemcen sera la capitale de la culture islamique. Ainsi donc, la capitale des Zyanides sera sous les feux de la rompe, comme se fut le cas depuis toujours, car, elle a constitué à travers des lustres, comme l’a si bien qualifié docteur Mohamed Alarabi Ould Khelifa le président du conseil supérieur de la langue arabe dans une déclaration à Echourouk, « le métropole de la région. Que se soit avec l’Andalousie via ses plages Rechkoun, où avec la côte oranaise et le Maroc, elle était un point de relief civilisé avec la Machreq islamique, et Nafestfas, Baghdad et le Caire, comme elle était également le tremplin et une porte pour le sud du centre du Maghreb et des pays africain.
Mais loin des vertus historiques de Tlemcen, et son indiscutable mérite d’abriter la grande manifestation de capitale de la culture islamique pendant une durée d’une année, il est primordial de signaler que toute l’Algérie doit veiller à la réussite de cet événement. D’abord, l’Algérie officielle, dont le ministère de la culture et tous ses organes et antennes qui lui sont affiliées, les associations de la société civile et toute personne qui peut apporter une touche positive pour la réussite comme il se doit de cet important événement. Ceci vient surtout après les attaques étrangères visant l’Algérie et ses appartenances, et cette occasion donc tombe à pic pour faire connaître et défendre notre civilisation, et le mérite des musulmans sur les autres nations, et également la cohabitation et la coexistence des civilisations que Tlemcen peut se targuer d’avoir.
Quatre commissions de préparation et de réalisation.
Des sources et des échos provenant du ministère de la culture, indiquent clairement que cette dernière a déjà installé la commission chargée de la préparation de la manifestation Tlemcen, capitale de la culture islamique. Une source sûr affirme que la base juridique de la manifestation est déjà prête, en l’occurrence l’article 4 du 24 septembre 2009, et qui stipule l’installation d’une commission nationale, une commission exécutive nationale, et deux autres commissions locales chargées de l’organisation de la manifestation tant attendue.
De ce fait, la commission nationale sera présidée par le premier ministre, et qui touche également les ministère concernée d’une façon directe où indirecte par l’événement. Concernant la commission exécutive nationale, elle, elle sera présidée par Mme la ministre de la culture, et elle se chargera des activités culturelles proscrites, comme elle veillera à leurs organisations. Cette commission sera également constituée de représentants de différents ministères en plus des cadres de l’administration centrale du ministère de la culture. Pour les deux commissions locales, la première sera constituée de directeurs des secteurs concernés, et ils se chargeront d’établir les infrastructures de base et les équipements, présidée par le Wali de Tlemcen.
La deuxième commission locale, sera présidée par le directeur de la culture de la wilaya de Tlemcen. Cette commission qui sera chargée d’exécuter le programme tracé, se constituera du recteur de l’université, le directeur de la jeunesse et des sports, le directeur de l’éducation nationale, et les directeurs de la culture des trois wilayas limitrophes.
Et pour suivre de prés tout ce brouhaha, Echourouk Alyaoumi s’est approché de quelques institutions culturelles actives, pour scruter leurs avis sur la question. A cet égard, le chargé de communication du ministère des affaires religieuses et des Waqfs, Oudda Fellahi, nous a affirmé que des réunions de consulatation concernant la question aie déjà eu lieu entre le ministère de la culture et celle des Waqfs. Au niveau des services de Ghoulam Allah, Oudda Fellahi a indiqué que l’antenne concernée par l’événement est la direction de la culture islamique, et elle est engagée suite aux directives directes du ministre pour coopérer pour réussir cette manifestation de Tlemcen.
Fellahi a révélé à Echourouk que son ministère et à l’occasion de Tlemcen, capitale de la culture islamique, son ministère organisera une rencontre internationale sur Cheikh Almeghili, qui est proche du Cheikh Abderrahman Athaàlibi, pour faire une halte d’honneur sur les mérites de ce fils de Tlemcen. Ceci, ajoute notre interlocuteur, aux cotés d’autres activités pour faire connaître des symboles historiques et religieux de la région, dont un film historique sur Sidi Boumediéne.
Concernant le conseil supérieur de la langue arabe, son président Mohamed Alarbi Ouldkhelifa, a déclaré à Echourouk que son organisme a participé fortement à la manifestation « Alger, capitale de la culture arabe », avec cinq œuvres à l’occasion, mais elles seront réimprimées. Mais concernant l’organisation, le responsable a confirmé que son institution « n’est pas concernée ».
Au niveau local, Echourouk Alyaoumi a contacté l’association des Ouléma musulman de la wilaya de Tlemcen. M. Alhasni, le chargé de l’organisation, nous a confirmé que l’association n’est pas invitée officiellement, et d’insister qu’ils ne font pas partie des comités d’organisation. Cela se passe au moment où l’association des Oulémas musulmans s’active dans plus de 12 bureaux de la wilaya de Tlemcen, dont un bureau à l’université Aboubakr Belkaid.
Dans les sillons de tout cela, on se rappelle que lors de l’entame de la manifestation Alger, Capitale de la culture Arabe, Khalida Toumi, la ministre de la culture, a fait face à des tourbillons sans précédent, des contestations et des conflits au sein même de son entourage, mais Khalida Toumi n’avait pas cessé de défendre « son événement ». le comble, c’est que madame la ministre n’a même pas donnée de bilan clair sur l’événement, et personne n’a jugé utile d’évaluer la réussite où l’échec de cette manifestation culturelle.
Ensuite ce fût le festival Africain, avec le même scénario et les mêmes « anomalies », ainsi donc, la manifestation culturelle « Tlemcen, capitale de la culture islamique » empruntera le même parcours et le même scénario si ça continue ainsi, avec l’entêtement des uns, et la détermination des autres. En toute état de cause, tout le mal souhaité au sort de cette manifestation est qu »elle se passe dans de très belles conditions, mais avec la participation de toutes les parties qui peuvent contribuer de prés où de loin à la réussite de cet événement, notamment lorsqu’on sait que le temps est largement suffisant aux organisateurs afin d’assurer un succès à la hauteur de l’événement et de la ville de Tlemcen.


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