Algérie

Les contestataires mettent en garde Belkhadem Crise au FLN



Les contestataires mettent en garde Belkhadem Crise au FLN
Abdelaziz Belkhadem s'est-il rendu à l'évidence de remettre son mandat à la tête du FLN lors de la réunion du comité central, prévue jeudi prochain à la salle des conférences de Sidi Fredj '
Dans un document rendu public avant-hier, la direction du FLN trace l'ordre du jour de la session du CC et s'engage à organiser un vote à bulletins secrets qui visera à renouveler ou à retirer la confiance au secrétaire général du parti. L'information a été accueillie avec beaucoup de prudence par les membres du comité central qui n'excluent pas, cependant, qu'il pourrait s'agir d'une énième man'uvre de Abdelaziz Belkhadem pour se maintenir à la tête du FLN.
Les chiffres sur le nombre exact des membres du comité central se télescopent depuis quelques jours. Pour certains, plus de 200 membres auraient signé pour son départ. Il ne reste au secrétaire général du parti que quelques petits soutiens. Il présentait, hier, une mine défaite, rapporte une source proche du mouvement de redressement et de l'authenticité, qui a délégué hier cinq membres du comité central (Chawki Meziane, Charar Abdelkader, Saliha Lardjane, Yahia Hassani et Rezgui Kamel) chargés de lui remettre une plateforme de revendications. Lui reprochant d'avoir pris la décision unilatérale de choisir le lieu de la tenue de la session du comité central et le prévenant de toute dérive lors des travaux, ils lui demandent de permettre à tous les membres du CC de prendre part à cette réunion. Pas seulement. Ils revendiquent le droit d'être associés à l'organisation de la session de jeudi.
Ayant pris part à la cérémonie d'hommage rendu hier à Abdelhamid Mehri à l'université d'Alger, Abdelaziz Belkhadem dit avoir reçu les cinq membres du comité central, mais considère que le document qui lui a été remis est une motion d'accusation. Il a promis d'y répondre lors de la réunion de jeudi. Le secrétaire général du FLN a tenu tout de même à rappeler à la presse «le coup d'Etat scientifique» qui avait débarqué le défunt Mehri en 1995 ; «il avait préféré la sagesse pour éviter l'éclatement du parti», a commenté Abdelaziz Belkhadem, qui semble vouloir s'en inspirer.


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