Algérie

Les contacts entre Ben Laden et les GIA ont commencé à l'ère de Zitouni


Oussama Ben Laden s'est intéressé aux mouvements armé en Algérie au temps des GIA, groupe islamique armé, sous les commandes de l'émir Djamel Zitouni, aux milieux des années 90, où il a implicitement proposé aux GIA de faire partie de son organisation, une proposition qui a été catégoriquement rejetée par ces derniersDes sources en rapport avec le dossier sécuritaire ont indiqué à El Khabar que Oussama Ben Laden à commencé à prêté son intérêt aux mouvements armés en Algérie, lorsque le Groupe Islamique Armé était en position de force. A ce moment, Oussama Ben Laden a tenté, via des intermédiaires, de savoir si ce groupe accepterait d'adhérer à son organisation Al-Qaida, dont les réseaux commençaient à peine de se former. Toutefois, Djamel Zitouni, alors émir du GIA a refusé, ont ajouté les mêmes sources, ainsi que Hassan Hattab, émir de la deuxième zone et pièce maitresse de ce mouvement armé. Ben Laden n'a pas perdu espoir et repris ses tentatives de convaincre les émirs et chefs terroristes du GIA de rejoindre son organisation après la dissidence de la deuxième région commandée alors par Hassan Hattab du GIA à l'ère d'Antar Zouabri en 1998, cette dissidence qui a donné naissance au groupe Salafiste pour la prédication et le combat GSPC qui combattait le GIA sous prétexte que Antar Zouabri a dévié du droit chemin avant de lancer une guerre atroce contre le peuple algérien. La raison principale de la dissidence du GSPC du GIA c'était le génocide perpétré par le groupe d'Antar Zouabri en 1997 qui ont fait un bilan lourd de centaines de morts dans les régions rurales. Les mêmes sources ont, également, indiqué que le GSPC a refusé, au début du millénaire une proposition d'Al-Qaida de rejoindre ses rangs.
Une fois de plus, le chef d'Al-Qaida a proposé au GSPC de rejoindre Al-Qaida, en lui envoyant son porte-parole Ahmed Alouane, connu sous le nom d'Abou Mohammed Al Yamani. L'ordre du jour de cette mission était de rencontrer le chef d'Etat Major du GSPC, Hassan Hattab, en plus d'autres têtes du mouvement terroriste en Algérie, notamment, Abderrezak El Para et Abou Zakaria. Le GSPC était informé de l'arrivée de l'émissaire d'Al-Qaida en Algérie, plus précisément à ses fiefs à Batna, toutefois, il n'était pas informé des raisons de cette visite. Ce qui est probable, c'est qu'il est venu pour proposer au GSPC de travailler sous le commandement de Ben Laden. Cet émissaire a été abattu par l'Armée Nationale Populaire dans une embuscade à Batna, avant même qu'il ne rencontre les chefs du groupe terroriste. La liquidation d'Al Yamani reste entourée de soupçons et de zones d'ombres puisqu'on ignore comment l'Armée s'est rendu compte de sa visite.
Les tentatives d'Al-Qaida de gagner le GSPC dans ses rangs ont repris après que Hassan Hattab a abandonné les commandes de ce groupe en 2003 au nouvel émir Mustapha Abou Ibrahim. Cette adhésion à laquelle ce dernier était vraiment enthousiaste, notamment, après les attentats du 11 septembre 2011, que le GSPC de l'ère de Hattab a catégoriquement dénoncés. Abou Ibrahim n'a toutefois, pas réussi de réaliser son rêve d'adhérer à Al-Qaida puisqu'il a été abattu en juin 2004. Les contacts effectifs avec Al-Qaida de Ben Laden n'ont effectivement commencé que lorsqu'Abdelmalek Droukdel a pris les règnes du GSPC. Ainsi, le veux du n°1 d'Al-Qaida a été réalisé dans l'automne de 2006 et le GSPC a adhéré sur le terrain aux rangs d'Al-Qaida dans les débuts de l'année 2007.
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