Algérie

Les Constantinois persuadés que l'Algérie a retrouvé ses "Fennecs"


De nombreux inconditionnels de l'équipe nationale de football, approchés par l'APS, dimanche à Constantine au lendemain de la rencontre face au Niger (3-0) se disent convaincus que le football national a enfin retrouvé ses "Fennecs".
"Beaucoup trouveront à redire quant à la manière dont l'EN a joué face à l'équipe nigérienne, mais je puis vous assurer, en tant qu'ancien compétiteur, que depuis la prise en main du onze national par Vahid Halilhodzic, beaucoup de choses ont changé en bien", souligne Hassan B. (65 ans), ancien joueur du Mouloudia d'El Eulma, aujourd'hui établi sur le Rocher. Pour cet ancien buteur, les "Verts" jouent désormais avec l'idée d'attaquer et de marquer, et non plus seulement pour préserver coûte que coûte leur cage.
"Les défenseurs et les milieux récupérateurs soignent la relance en s'employant continuellement à soutenir les avant-postes et les latéraux n'hésitent pas à aller au charbon, tout cela permet aux attaquants de pointe de ne pas être esseulés et de bien faire leur boulot", explique cet ancien avant-centre.
Abdelbaki B. (28 ans) n'a jamais joué au football mais son statut de supporter "impénitent" ne l'empêche pas d'avoir un avis pertinent et d'une simplicité désarmante : "combien de fois avons-nous gagné par 3 à 0 durant les 20 dernières années '", questionne-t-il à la cantonade, prenant à témoin l'ancien joueur eulmi. Pour ce passionné, le niveau modeste de l'équipe du Niger ne doit pas constituer un argument pour rabaisser la performance de la formation nationale.
Il en veut pour preuve que l'Algérie a perdu ou a eu toutes les peines du monde pour battre ou accrocher le nul avec des équipes comme le Burkina-Faso, les Emirats Arabes Unis, le Bénin ou la Centrafrique. "Alors ne faisons pas la fine bouche !", s'énerve presque Abdelbaki.
Kamel R. (24 ans) est surtout rassuré, lui, par la présence dans l'équipe de joueurs "de niveau mondial" (sic). "Tenez, Sofiane Feghouli par exemple, n'a-t-il pas l'étoffe d'un grand meneur de jeu doublé d'un buteur '", dit-il. Pour cet étudiant en lettres résidant à la nouvelle ville Ali Mendjeli, "la présence du valencien aux côtés de Ryad Boudebouz et de Rafik Djebbour, avec Djamel Mesbah et Abderrahmane Hachoud dans les couloirs, ne pourra valoir que des satisfactions et des victoires".
Il faut dire que l'équipe nationale algérienne, quelque peu "boudée" à la suite de son élimination en coupe d'Afrique 2012 par le Maroc à Marrakech (0-4), commence peu à peu à retrouver grâce aux yeux de ses millions de supporters.
C'est une excellente chose car, l'avis est unanimement partagé, l'EN a plus que jamais besoin du soutien de ses fans pour relever le défi de disputer la phase finale de coupe du monde 2014 au pays de la Samba. Un rêve caressé par des dizaines de millions d'algériens et, surtout, par Kamel qui conclut avec humour que l'équipe d'Algérie prend forme, même si ce n'est pas encore tout à fait le "Fennec plus ultra".


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