Algérie

Les consommateurs intrigués: Les prix des fruits et légumes et des viandes flambent toujours



Le marché des fruits et légumes n'échappe pas à la flambée des prix. Une hausse sensible des prix a été constatée dans quelques marchés d'Oran, au grand désarroi des petites bourses. Les mauvaises conditions météo, constatées depuis une dizaine de jours est, en grande partie, la cause principale de ces hausses des prix, selon les commerçants.Par exemple au marché populaire d'El Hamri, la courgette n'est pas cédée à mois de 120 DA, la pomme de terre entre 50 et 60 DA, les carottes à 70 DA, la salade à 120 DA, la tomate à 120 DA, le navet à 100 DA, le poivron entre 180 et 320 DA, les petits pois entre 140 et 180 DA, les haricots verts à 350 DA. Pour les légumes de saison, le chou-fleur, généralement vendu dans cette période précise de l'année à 50 DA/kg, est proposé à 120 DA, tandis que la carde est, elle aussi, proposée entre 60 et 80 DA. En tout cas, la liste est longue. La ménagère est entre le marteau et l'enclume, parce que même les légumes secs, dont les haricots blancs, les pois chiche et les lentilles n'ont pas été épargnés par ces hausses.
De leur côté, les fruits sont hors de portée. Les pommes sont cédées entre 200 et 500 DA, selon la qualité et le calibre, les bananes entre 300 et 340 DA . D'ailleurs, même la clémentine ou l'orange, qui sont des fruits de saison, sont proposéees entre 100 et 240 DA. Des prix qui dissuadent les consommateurs les plus téméraires. Au rayon boucherie, le poulet entier est vendu entre 300 et 320 DA le kg et entre 340 et 360 le kg au détail.
La fièvre a touché aussi la viande de dinde, le kilo d'escalope est cédé entre 980 et 1.000 DA et les autres parties entre 400 et 500 DA le kilo. Selon certains détaillants la multiplication des intermédiaires est à l'origine de l'envolée des prix des viandes blanches. D'autres l'expliquent par l'éternelle équation de l'offre et la demande. Pour les professionnels du secteur «Il faut qu'il y ait une stratégie claire pour arriver à, vraiment, réguler le marché. Celle-ci ne peut être efficace que si on prend en compte les besoins réels de notre marché local pour qu'on puisse, par voie de conséquence, organiser tous les maillons de la production afin d'éviter tout dérèglement ou, écart démesuré en matière des tarifs ». Cette hausse est due, selon un boucher, à l'absence d'un plan de production stable. Chacun se livre, alors, à la spéculation et les prix ne peuvent qu'augmenter.
La hausse est, aussi, justifiée en grande partie par l'interruption volontaire du travail de certains éleveurs avicoles qui dénoncent la concurrence inégale qu'ils subissent de la part des éleveurs non déclarés. Pour les viandes rouges le prix de l'ovine est proposé entre 1.300 et 1.450 DA le kg, alors que le prix de la bovine se vend entre 1.200 et 1.500 DA.


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