Les marchands de volaille sont à l'index. Ils n'arrivent plus à vendre comme ils le voulaient et au prix qu'ils ont tenté d'imposer.Les stocks de poulets qu'ils ont réalisés avant le premier jour de carême leur sont restés sur les bras. Le prix qui est monté en voltige, passant de 260 à 380 DA, a donné à réfléchir aux consommateurs. Cette augmentation de près de 50% sur le prix du kilogramme de la viande de poulet a causé l'effet inverse que celui attendu par les marchands indélicats de volaille. Les consommateurs ont en fin de compte «jeûné» le poulet. Des stocks très importants sont restés sur les bras des bouchers de volaille. Désormais, ce sont les rôtisseries de poulets qui sont l'indicateur du bon ou mauvais prix du kilogramme de poulet. Pratiquement, sur tout le territoire national, rares sont celles qui sont restées ouvertes et ont cuit du poulet. Ainsi, une nouvelle étape qu'on en train de vivre. Les consommateurs en sont les valeureux acteurs qui façonnent cette nouvelle étape. Les boucheries de volaille ou plus précisément les marchands de volaille ne veulent pas admettre qu'ils ont perdu et cette bataille et leurs clients. Ils réagissent pour certains d'une manière raisonnable en revenant au prix indiciaire de 260 DA le kilogramme ; par contre, d'autres indélicats agissent différemment en faisant tremper les poulets dans des solutions d'eau et de liquide chimiques pour redonner à ce dernier une «nouvelle fraîcheur». C'est de la tromperie et de l'arnaque, même un peu plus c'est l'empoisonnement des citoyens. Cette démarche machiavélique pour ne pas dire assassine ne peut être contrée que par les citoyens, car l'Etat ou son représentant qu'est le ministère du Commerce jouent le jeu «des faiseurs de prix» en publiant des mercuriales dictées par les plus indélicats parmi les commerçants. Ils induisent les pauvres commerçants en erreur qui alignent leurs prix sur cette «mercuriale» et font mal à ceux qui ils sont censés défendre (les citoyens). D'un autre côté, l'Etat représenté par le MADR soutient les producteurs qui sont arrivés à inonder le marché de leurs produits, dont le poulet de chair, en leur garantissant l'achat de leur surproduction dans le cadre du système dit Syrpalac. Actuellement, sur toutes les places des villes et villages de l'intérieur et avec l'avènement des télévisions privées, on n'accepte plus le fait accompli et imposé, on dénonce les augmentations intempestives des prix des marchandises et produits de l'agriculture. Mieux encore, on boude les produits surévalués. Les marchands ont-ils appris la leçon ou bien attendent-ils les consommateurs au tournant ' C'est l'avenir qui nous le dira ! Le responsable du bureau d'hygiène communale d'une ville de l'intérieur attire l'attention des citoyens qui doivent prendre des précautions avant d'acquérir du poulet au risque de l'intoxication et parfois de l'empoisonnement. Autant acheter du congelé garanti par les structures de l'Etat que du soi-disant poulet frais dont la manipulation est douteuse.
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Posté Le : 13/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djilali Harfouche
Source : www.lnr-dz.com