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Les conseils de «Samasafia»



Les conseils de «Samasafia»
Démarche - Lors de la rencontre citée précédemment, le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement a rappelé, dans un communiqué, que son département a élaboré une stratégie nationale visant à sauvegarder le cadre de vie et la santé du citoyen.
Cette stratégie se base sur la préservation de l'environnement par la promotion de l'utilisation des carburants propres et ce, suite à l'augmentation du trafic automobile et de l'ouverture du marché automobile.
Ainsi, la mise en place du système d'analyse instantanée de la qualité de l'air dénommée «Samasafia», qui relève de l'Observatoire national de l'environnement et du développement durable (Oned), porte sur le contrôle de la pollution de l'air dans 4 agglomérations de plus de 200 000 habitants considérées comme les plus polluées du pays, à savoir Alger, Annaba, Oran et Skikda. Ce système, pour rappel, a été inauguré en 2002 par le président de la République. D'autres agglomérations urbaines parmi les plus importantes du pays seront également équipées de réseaux similaires à l'avenir. Ces réseaux assureront une surveillance continue de la qualité de l'air à travers la mesure de 5 principaux polluants urbains qui sont les oxydes d'azote, le dioxyde de souffre, les hydrocarbures, les poussières fines et l'ozone. Selon un document de «Samasafia», en cas de dépassement des seuils d'alerte et de certaines concentrations de polluants, les pouvoirs publics informent de la situation. Ils mettent en garde les personnes sensibles et recommandent la mise en 'uvre de mesures destinées à la limitation des émissions d'origine à la fois automobile, industrielle, artisanale et domestique.
Lors d'épisodes de pollution atmosphérique, Samasafia présente sur son site web quelques conduites simples à tenir par rapport à la voiture, source de nuisance, d'encombrement, de bruit et d'accidents.
«Samasafia conseille aux conducteurs, par exemple, de démarrer en douceur sans accélération brutale, man'uvrer sans à-coups, contrôler la pression des pneus, entretenir le moteur, utiliser modérément la climatisation et privilégier les moyens de transport alternatifs à la voiture. «Des moyens de transport terrestres, la voiture individuelle est la plus pénalisante en terme de pollution. Globalement, le déplacement d'une personne par bus, sur un trajet donné, génère 10 fois moins de pollution atmosphérique et utilise 3 fois moins d'énergie primaire que le déplacement d'une personne en voiture individuelle» cite «Samasafia» sur son site officiel. Farid Nezzar, directeur central au ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement a souligné que malgré tout, en matière de normes de pollution, nous sommes loin de Mexico, du Caire et d'Athènes.
Il a appelé cependant à la généralisation du GPL, le carburant propre et pas cher, sachant que quelque 35 000 véhicules circulent avec ce carburant chez nous. Lors de la même rencontre, la coordinatrice du programme carburant et véhicule propre (Pnue), Jane Akumu, a qualifié le taux d'émission du Co2 en Algérie de très élevé (70 microgrammes/ m3).


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