Les conducteurs de bus créent l'anarchie

À l'ancien Bastion d'Alger, qu'il ne faut surtout pas confondre avec le palais des Raïs du Bastion 23 sis sur l'avenue Amara-Rachid à l'entrée de Bab El-Oued, le burlesque se le dispute à la raison ! Pour l'exemple, de gros autobus de type Sonacome poussifs et repoussants surgissent d'on ne sait d'où et s'engouffrent au milieu d'un trafic déjà démentiel. Ce faisant, ils font la sourde oreille à l'assourdissant concert de klaxons de l'interminable file de conducteurs d'automobiles mécontents à qui ils bloquent le passage vers la places des Martyrs et la Pêcherie. En effet et qu'importe l'anarchie qu'ils créent de toutes pièces, ces transporteurs privés s'immobilisent à flanc de l'ancienne station de taxis et immobilise pour de vrai la circulation. Autre hallucination ! C'est à se demander ce qu'ils peuvent bien faire ces conducteurs d'autocars en ces lieux, du fait qu'à l'énoncé à la criée de leurs destinations, il est aisé de savoir qu'ils sont "hors-jeu", où plutôt qu'ils se trouvent hors de leurs lignes qui leurs sont allouées. S'il en est une preuve, celle-ci saute à l'oreille, du fait que les receveurs s'égosillent à hâler des passagers vers Boumati, Bab Ezzouar et autres destinations d'à l'est d'Alger. C'est étrange et l'autorité laisse faire !L. N.