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Les conditions de transparence évoquées Elections locales



Les conditions de transparence évoquées                                    Elections locales
Selon qu'on soit de l'opposition ou du pouvoir, les avis divergent à propos des conditions de transparence dans lesquelles vont se dérouler les élections locales prévues le 29 novembre prochain. Nombre de partis politiques parmi les ténors n'ont pas caché leur inquiétude de voir le prochain vote entaché de fraude.
Selon qu'on soit de l'opposition ou du pouvoir, les avis divergent à propos des conditions de transparence dans lesquelles vont se dérouler les élections locales prévues le 29 novembre prochain. Nombre de partis politiques parmi les ténors n'ont pas caché leur inquiétude de voir le prochain vote entaché de fraude.
L'Alliance de l'Algérie verte (AAV) qui regroupe 3 partis islamistes, (MSP, Ennahda et El Islah) ne cesse de soulever le problème à chacune de ses sorties sur le terrain. Idem pour le Front des forces socialistes (FFS). Un peu pour dissiper ce voile de méfiance, le directeur général des Affaires juridiques et judiciaires au ministère de la Justice, Mohamed Amara, a soutenu depuis Ouargla où il présidait une rencontre régionale sur la mission des commissions communales et de wilaya de supervision des élections locales, "qu'un arsenal de mécanismes judiciaires ont été mis en place pour assurer l'honnêteté et la transparence de l'opération électorale». D'après lui, «parmi ces mécanismes, il y a le déploiement d'instances judiciaires issues de 37 tribunaux administratifs, qui sont chargées de trancher sur les éventuels recours soulevés par les électeurs». Sur le terrain de la compétition politique, notons cette sortie, ce dimanche, du MSP à Draa Ben Khedda (Tizi-Ouzou) où son président avait animé un meeting de campagne. Bouguerra Soltani a choisi cette fois-ci de traiter du problème si sensible du logement. «La meilleure manière de mettre un terme à la fronde sociale qui sévit, au niveau des communes du pays, à chaque opération d'attribution de logements sociaux, est de confier cette tâche aux assemblées populaires communales, au lieu et place de la commission ad hoc de daira, investie actuellement de la mission d'attribution des logements», a-t-il déclaré. Quant au FFS, son premier secrétaire, Ali Laskri, a dénoncé depuis Hassi-R'mel (Laghouat) «la corruption et le népotisme qui ont dominé le quotidien du citoyen depuis l'indépendance du pays». «Dans un pays riche comme l'Algérie, a ajouté Laskri, les richesses doivent servir le développement global et la prise en charge des préoccupations de la population, notamment des jeunes». Selon lui «seul le pouvoir qui gouverne est responsable de la situation actuelle». Depuis Djelfa, lors d'un meeting organisé à la salle omnisports Azouzi Azouz, le SG du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a répété ce qu'il avait déjà dit ailleurs, à savoir que son parti «remportera une victoire écrasante durant ces élections». Selon Belkhadem, "participer aux prochaines joutes c'est protéger l'Algérie". Il a argué que cette protection «n'est pas du seul ressort du Président ou du gouvernement, mais c'est une mission dévolue à tous, dans un moment où d'aucuns 'uvrent à exploiter toute occasion qui leur permettrait de semer le désordre et l'anarchie». Pour sa part, le SG du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a insisté dimanche depuis Oum El Bouaghi sur l'effort de développement engagé dans le pays. Il a fait observer lors d'un meeting qu'il a animé à la maison de la culture Nouar-Boubaker, que "les grandes réalisations, ont été favorisées par l'aisance financière du pays et des confortables réserves de change qui ont permis de surmonter l'écueil de sa dette extérieure et de prêter 5 milliards de dollars au FMI ainsi que d'améliorer la situation socioéconomique du pays». Et Ouyahia d'ajouter : "Ces réalisations sont des sources de fierté, elles se poursuivent aujourd'hui au titre des programmes tracés par l'Etat en faveur de tous les secteurs». L'autre candidat à s'être rendu en Kabylie n'est autre que le président du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdeslam. Il a appelé lors d'un meeting qu'il a animé à Azazga la population «à se rendre massivement aux urnes pour opérer le changement radical du système et pour donner un visage meilleur à l'Algérie». Pour le président du FAN, «une forte participation aux élections locales prochaines constituera une occasion de concrétiser un changement radical qui mettra fin à la hogra, à la corruption et autre maux qui rongent notre société». De son côté, le président du Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), Mohamed-Cherif Taleb, a déclaré à Annaba lors d'un meeting organisé au théâtre régional Azzedine-Medjoubi, que «l'épuisement des réserves du pétrole d'ici 10 à 15 ans et de celles du gaz dans 20 ans met le pays devant des défis qu'il est vital de relever en optant pour le développement et la promotion des énergies renouvelables». Ce responsable a délivré en outre un satisfecit a l'égard du gouvernement en «saluant la décision des autorités relative à l'exploitation du gaz de schiste». Le PNSD s'est dit du reste «accorder une attention particulière aux personnes âgées, aux handicapés et aux catégories sociales démunies». A Msila où il animait un meeting au cinéma El Hodna, le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaid, a dévoilé les grandes lignes de son programme. «Nous accordons la priorité au développement de l'agriculture et du tourisme car ils sont les secteurs les plus pourvoyeurs d'emplois et de richesses», a-t-il précisé. Abdelaziz Belaid s'est dit 'uvrer pour «la création d'unités de transformation agroalimentaires et pour la promotion du tourisme intérieur» et a promis en cas de victoire de son parti aux élections d'ouvrir "un large débat avec les jeunes afin de trouver des solutions à leurs problèmes de chômage et de logement». De son côté, lors d'un meeting à partir de Timimoun (Adrar), le président du parti Djil Djadid, Sofiane Djilali, a estimé que "l'emploi, le logement, la santé et l'eau sont indispensables dans la vie du citoyen qui fait face à de nombreuses contraintes». Sofiane Djilali a déploré «l'image publicitaire véhiculée sur l'activité touristique à Timimoun» qui selon lui «ne reflète pas la réalité de la situation». Il a soutenu que « le secteur a besoin davantage d'efforts pour sa relance ». A partir de Sétif où il animait un meeting à la maison de la culture Houari Boumedienne, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati a soutenu pour sa part que « le changement commence par la réhabilitation de la commune en tant qu'institution de base de l'Etat". Selon lui ce changement «n'est possible que si le scrutin du 29 novembre est propre et démocratique».
L'Alliance de l'Algérie verte (AAV) qui regroupe 3 partis islamistes, (MSP, Ennahda et El Islah) ne cesse de soulever le problème à chacune de ses sorties sur le terrain. Idem pour le Front des forces socialistes (FFS). Un peu pour dissiper ce voile de méfiance, le directeur général des Affaires juridiques et judiciaires au ministère de la Justice, Mohamed Amara, a soutenu depuis Ouargla où il présidait une rencontre régionale sur la mission des commissions communales et de wilaya de supervision des élections locales, "qu'un arsenal de mécanismes judiciaires ont été mis en place pour assurer l'honnêteté et la transparence de l'opération électorale». D'après lui, «parmi ces mécanismes, il y a le déploiement d'instances judiciaires issues de 37 tribunaux administratifs, qui sont chargées de trancher sur les éventuels recours soulevés par les électeurs». Sur le terrain de la compétition politique, notons cette sortie, ce dimanche, du MSP à Draa Ben Khedda (Tizi-Ouzou) où son président avait animé un meeting de campagne. Bouguerra Soltani a choisi cette fois-ci de traiter du problème si sensible du logement. «La meilleure manière de mettre un terme à la fronde sociale qui sévit, au niveau des communes du pays, à chaque opération d'attribution de logements sociaux, est de confier cette tâche aux assemblées populaires communales, au lieu et place de la commission ad hoc de daira, investie actuellement de la mission d'attribution des logements», a-t-il déclaré. Quant au FFS, son premier secrétaire, Ali Laskri, a dénoncé depuis Hassi-R'mel (Laghouat) «la corruption et le népotisme qui ont dominé le quotidien du citoyen depuis l'indépendance du pays». «Dans un pays riche comme l'Algérie, a ajouté Laskri, les richesses doivent servir le développement global et la prise en charge des préoccupations de la population, notamment des jeunes». Selon lui «seul le pouvoir qui gouverne est responsable de la situation actuelle». Depuis Djelfa, lors d'un meeting organisé à la salle omnisports Azouzi Azouz, le SG du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a répété ce qu'il avait déjà dit ailleurs, à savoir que son parti «remportera une victoire écrasante durant ces élections». Selon Belkhadem, "participer aux prochaines joutes c'est protéger l'Algérie". Il a argué que cette protection «n'est pas du seul ressort du Président ou du gouvernement, mais c'est une mission dévolue à tous, dans un moment où d'aucuns 'uvrent à exploiter toute occasion qui leur permettrait de semer le désordre et l'anarchie». Pour sa part, le SG du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a insisté dimanche depuis Oum El Bouaghi sur l'effort de développement engagé dans le pays. Il a fait observer lors d'un meeting qu'il a animé à la maison de la culture Nouar-Boubaker, que "les grandes réalisations, ont été favorisées par l'aisance financière du pays et des confortables réserves de change qui ont permis de surmonter l'écueil de sa dette extérieure et de prêter 5 milliards de dollars au FMI ainsi que d'améliorer la situation socioéconomique du pays». Et Ouyahia d'ajouter : "Ces réalisations sont des sources de fierté, elles se poursuivent aujourd'hui au titre des programmes tracés par l'Etat en faveur de tous les secteurs». L'autre candidat à s'être rendu en Kabylie n'est autre que le président du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdeslam. Il a appelé lors d'un meeting qu'il a animé à Azazga la population «à se rendre massivement aux urnes pour opérer le changement radical du système et pour donner un visage meilleur à l'Algérie». Pour le président du FAN, «une forte participation aux élections locales prochaines constituera une occasion de concrétiser un changement radical qui mettra fin à la hogra, à la corruption et autre maux qui rongent notre société». De son côté, le président du Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), Mohamed-Cherif Taleb, a déclaré à Annaba lors d'un meeting organisé au théâtre régional Azzedine-Medjoubi, que «l'épuisement des réserves du pétrole d'ici 10 à 15 ans et de celles du gaz dans 20 ans met le pays devant des défis qu'il est vital de relever en optant pour le développement et la promotion des énergies renouvelables». Ce responsable a délivré en outre un satisfecit a l'égard du gouvernement en «saluant la décision des autorités relative à l'exploitation du gaz de schiste». Le PNSD s'est dit du reste «accorder une attention particulière aux personnes âgées, aux handicapés et aux catégories sociales démunies». A Msila où il animait un meeting au cinéma El Hodna, le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaid, a dévoilé les grandes lignes de son programme. «Nous accordons la priorité au développement de l'agriculture et du tourisme car ils sont les secteurs les plus pourvoyeurs d'emplois et de richesses», a-t-il précisé. Abdelaziz Belaid s'est dit 'uvrer pour «la création d'unités de transformation agroalimentaires et pour la promotion du tourisme intérieur» et a promis en cas de victoire de son parti aux élections d'ouvrir "un large débat avec les jeunes afin de trouver des solutions à leurs problèmes de chômage et de logement». De son côté, lors d'un meeting à partir de Timimoun (Adrar), le président du parti Djil Djadid, Sofiane Djilali, a estimé que "l'emploi, le logement, la santé et l'eau sont indispensables dans la vie du citoyen qui fait face à de nombreuses contraintes». Sofiane Djilali a déploré «l'image publicitaire véhiculée sur l'activité touristique à Timimoun» qui selon lui «ne reflète pas la réalité de la situation». Il a soutenu que « le secteur a besoin davantage d'efforts pour sa relance ». A partir de Sétif où il animait un meeting à la maison de la culture Houari Boumedienne, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati a soutenu pour sa part que « le changement commence par la réhabilitation de la commune en tant qu'institution de base de l'Etat". Selon lui ce changement «n'est possible que si le scrutin du 29 novembre est propre et démocratique».


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