Algérie

Les conditions de la France pour le dialogue politique Crise au Mali, une délégation du MNLA reçue par Monsieur Sahel à Paris



Les conditions de la France pour le dialogue politique                                    Crise au Mali, une délégation du MNLA reçue par Monsieur Sahel à Paris
Une délégation de rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) a été reçue jeudi après-midi à Paris au ministère des Affaires étrangères par Jean-Félix Paganon, ambassadeur pour le Sahel. Cette rencontre entre dans le cadre de la résolution du conflit dans le nord du Mali occupé par des groupes islamistes armés, a annoncé, mercredi, le porte-parole du Quai d'Orsay Philippe Lalliot. La rencontre entre la délégation du MNLA et Monsieur Sahel au Quai d'Orsay «a notamment permis à la partie française de rappeler aux représentants du MNLA ce qu'était notre position qui peut se résumer assez facilement, puisqu'elle est dérivée directement des termes de la résolution 2071 du Conseil de sécurité des Nations unies», a révélé le diplomate. Le responsable français a rappelé la position française exprimée auparavant par le ministre français des Affaires étrangères qui consiste à agir sur trois volets pour résoudre la crise malienne. Le traitement de cette crise, selon l'approche française, «doit comprendre les trois volets : politique, sécuritaire et de développement». Par ordre de priorité, le volet politique est très important, essentiel. La France, relève qu' «on a souvent tendance en effet à réduire cette crise malienne à sa seule dimension sécuritaire, et notamment à sa seule dimension d'éradication du terrorisme AQMI au Nord-Mali ». L'objectif de ce dialogue politique, selon la vision de la France, «c'est un Mali réunifié et dont l'intégrité territoriale sera garantie, réconcilié dans ses différentes composantes, et débarrassé du terrorisme pour l'instant installé au nord du pays». Dans ce contexte, l'approche française pour le règlement de la crise épouse au plus près la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU. «Ce dialogue politique doit se nouer entre les autorités maliennes et, pour reprendre les termes exacts de la résolution 2071, les groupes rebelles non terroristes. C'est-à-dire, ceux qui renoncent à la violence et qui reconnaissent l'unité et l'intégrité territoriale du Mali», a expliqué le porte-parole du ministère français des AE qui explique que «le message que nous avons passé aux représentants du MNLA hier, c'est qu'ils doivent renoncer de manière explicite, sans équivoque et sans ambiguïté, à leurs revendications à l'indépendance et à l'autodétermination».
C'est ainsi, souligne-t-il, que, «le MNLA pourra être considéré comme un interlocuteur légitime». Autre condition exigée par la France : «L'engagement de ce dialogue politique ne signifiait pas une sorte de retour au statu quo ex ante. Ce dont il est question dans ce dialogue politique, c'est bien en effet la définition de nouveaux équilibres institutionnels et la répartition des richesses». «La liste des interlocuteurs ne comprend pour l'instant que le MNLA et est susceptible de s'élargir à d'autres mouvement ou groupes armés pour peu qu'ils remplissent ces conditions. La liste est MNLA pour l'instant sous les conditions que je viens d'énoncer. Mais, les mêmes conditions valent pour Ançar Eddine et nous avons déjà eu l'occasion de le dire ici», a-t-il indiqué. Si pour l'instant la voie pacifique est privilégiée par tous ceux qui gravitent autour de cette question, les préparatifs militaires s'intensifient. La poursuite du dialogue avec les rebelles touaregs du MNLA et Ançar Eddine ne ralentit pas, cependant, le processus de l'intervention militaire, composée de soldats africains et soutenue par les Occidentaux et devant intervenir avec l'aval de l'Onu dans le nord du Mali pour en chasser les groupes armés islamistes. Conformément au plan approuvé récemment à Abuja (Nigéria), plus de cinq mille soldats maliens devraient ainsi participer à l'intervention armée dans le nord du pays, épaulés par quelque 3.300 autres militaires de la Cédéao, au cas où le dialogue politique tournait court.
Une délégation de rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) a été reçue jeudi après-midi à Paris au ministère des Affaires étrangères par Jean-Félix Paganon, ambassadeur pour le Sahel. Cette rencontre entre dans le cadre de la résolution du conflit dans le nord du Mali occupé par des groupes islamistes armés, a annoncé, mercredi, le porte-parole du Quai d'Orsay Philippe Lalliot. La rencontre entre la délégation du MNLA et Monsieur Sahel au Quai d'Orsay «a notamment permis à la partie française de rappeler aux représentants du MNLA ce qu'était notre position qui peut se résumer assez facilement, puisqu'elle est dérivée directement des termes de la résolution 2071 du Conseil de sécurité des Nations unies», a révélé le diplomate. Le responsable français a rappelé la position française exprimée auparavant par le ministre français des Affaires étrangères qui consiste à agir sur trois volets pour résoudre la crise malienne. Le traitement de cette crise, selon l'approche française, «doit comprendre les trois volets : politique, sécuritaire et de développement». Par ordre de priorité, le volet politique est très important, essentiel. La France, relève qu' «on a souvent tendance en effet à réduire cette crise malienne à sa seule dimension sécuritaire, et notamment à sa seule dimension d'éradication du terrorisme AQMI au Nord-Mali ». L'objectif de ce dialogue politique, selon la vision de la France, «c'est un Mali réunifié et dont l'intégrité territoriale sera garantie, réconcilié dans ses différentes composantes, et débarrassé du terrorisme pour l'instant installé au nord du pays». Dans ce contexte, l'approche française pour le règlement de la crise épouse au plus près la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU. «Ce dialogue politique doit se nouer entre les autorités maliennes et, pour reprendre les termes exacts de la résolution 2071, les groupes rebelles non terroristes. C'est-à-dire, ceux qui renoncent à la violence et qui reconnaissent l'unité et l'intégrité territoriale du Mali», a expliqué le porte-parole du ministère français des AE qui explique que «le message que nous avons passé aux représentants du MNLA hier, c'est qu'ils doivent renoncer de manière explicite, sans équivoque et sans ambiguïté, à leurs revendications à l'indépendance et à l'autodétermination».
C'est ainsi, souligne-t-il, que, «le MNLA pourra être considéré comme un interlocuteur légitime». Autre condition exigée par la France : «L'engagement de ce dialogue politique ne signifiait pas une sorte de retour au statu quo ex ante. Ce dont il est question dans ce dialogue politique, c'est bien en effet la définition de nouveaux équilibres institutionnels et la répartition des richesses». «La liste des interlocuteurs ne comprend pour l'instant que le MNLA et est susceptible de s'élargir à d'autres mouvement ou groupes armés pour peu qu'ils remplissent ces conditions. La liste est MNLA pour l'instant sous les conditions que je viens d'énoncer. Mais, les mêmes conditions valent pour Ançar Eddine et nous avons déjà eu l'occasion de le dire ici», a-t-il indiqué. Si pour l'instant la voie pacifique est privilégiée par tous ceux qui gravitent autour de cette question, les préparatifs militaires s'intensifient. La poursuite du dialogue avec les rebelles touaregs du MNLA et Ançar Eddine ne ralentit pas, cependant, le processus de l'intervention militaire, composée de soldats africains et soutenue par les Occidentaux et devant intervenir avec l'aval de l'Onu dans le nord du Mali pour en chasser les groupes armés islamistes. Conformément au plan approuvé récemment à Abuja (Nigéria), plus de cinq mille soldats maliens devraient ainsi participer à l'intervention armée dans le nord du pays, épaulés par quelque 3.300 autres militaires de la Cédéao, au cas où le dialogue politique tournait court.


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