Le FFS, qui ambitionne toujours d'organiser la conférence nationale de consensus, poursuit inlassablement ses consultations avec la classe politique.Le FFS, qui ambitionne toujours d'organiser la conférence nationale de consensus, poursuit inlassablement ses consultations avec la classe politique.Deux formations politiques, en l'occurrence le TAJ de Amar Ghoul et l'ANR de Belkacem Sahli, ont ainsi été contactées par la direction politique du FFS ces deux derniers jours. A l'issue des entretiens entre les deux délégations le secrétaire général du parti de TAJ, Amar Ghoul, n'a pas manqué de mettre en avant l'importance de la conférence nationale de consensus prévue normalement, les 23 et 24 février prochains.Mais le premier responsable de TAJ n'a pas donné de réponse claire à ses interlocuteurs du FFS quant à la participation ou non de son parti à ce rendez-vous. Ses propos en disaient toutefois long sur ses réserves. Amar Ghoul a en effet estimé que cette « rencontre avait encore besoin de plus de temps avant sa tenue ». Du temps qui sera consacré à la maturité de l'idée. Plus explicite encore dans ses propos Amar Ghoul a émis de nombreuses conditions dont la plus importante reste, incontestablement, le respect de la légitimité des institutions qui ne doivent être d'aucune manière remises en cause.Sur cette question TAJ s'aligne sur la même position exprimée déjà par le FLN et le RND qui avaient clairement estimé que la légitimité du président de la République, ainsi d'ailleurs que celle des autres institutions élues, constituent des « lignes rouges ». Amar Ghoul a en outre exclu toute possibilité d'aller vers une période de transition estimant que l'Algérie n'est pas en crise. « Il faut bannir le concept de transition » a-t-il notamment martelé lors du point de presse animé à la suite de sa rencontre avec le FFS. Cette rencontre entre le FFS et le TAJ entre dans le cadre du deuxième round des consultations avec les partis politiques.En effet une première rencontre a eu lieu entre les deux partis, le 7 novembre 2014. Ce jour-là Amar Ghoul était beaucoup plus enthousiasmé par l'idée d'une conférence nationale de consensus. « TAJ soutient, encourage et compte renforcer et faire réussir l'initiative car elle vise à construire l'Algérie et sert l'intérêt général et non celui d'une quelconque partie ou groupe de partis » avait indiqué Amar Ghoul. Trois mois après Ghoul se montre plutôt nuancé dans ses propos, voire très prudent et réservé. Il pose même des conditions à la participation de son parti.Ce changement de ton n'est pas le propre de ce parti puisque d'autres partis, à l'exemple du FLN et du RND, en ont fait de même. Amar Saïdani, le secrétaire général du FLN, a même annoncé la participation de son parti à la conférence nationale de consensus avant de se raviser quelques jours plus tard en avançant de nombreuses conditions. Des conditions qui mettent en danger l'initiative du FFS qui se voulait pourtant être « une feuille blanche ».Le FFS s'accroche à son initiative et considère que la désignation de deux délégués du bureau national de TAJ pour faire partie du groupe de contact, qui aura pour mission de préparer, d'une manière consensuelle, la conférence nationale de consensus, « est positive ».Il en a été de même avec l'ANR, que le FFS a rencontré hier vendredi. Belkacem Sahli, secrétaire général de l'ANR, a en effet annoncé la participation de son parti à la préparation de la conférence nationale de consensus. Une conférence qui risque fort, au regard de la tournure prise par les événements, d'être reportée à une date ultérieure. Cela dit le FFS rencontrera aujourd'hui le front El Moustakbal et demain le MPA.Deux formations politiques, en l'occurrence le TAJ de Amar Ghoul et l'ANR de Belkacem Sahli, ont ainsi été contactées par la direction politique du FFS ces deux derniers jours. A l'issue des entretiens entre les deux délégations le secrétaire général du parti de TAJ, Amar Ghoul, n'a pas manqué de mettre en avant l'importance de la conférence nationale de consensus prévue normalement, les 23 et 24 février prochains.Mais le premier responsable de TAJ n'a pas donné de réponse claire à ses interlocuteurs du FFS quant à la participation ou non de son parti à ce rendez-vous. Ses propos en disaient toutefois long sur ses réserves. Amar Ghoul a en effet estimé que cette « rencontre avait encore besoin de plus de temps avant sa tenue ». Du temps qui sera consacré à la maturité de l'idée. Plus explicite encore dans ses propos Amar Ghoul a émis de nombreuses conditions dont la plus importante reste, incontestablement, le respect de la légitimité des institutions qui ne doivent être d'aucune manière remises en cause.Sur cette question TAJ s'aligne sur la même position exprimée déjà par le FLN et le RND qui avaient clairement estimé que la légitimité du président de la République, ainsi d'ailleurs que celle des autres institutions élues, constituent des « lignes rouges ». Amar Ghoul a en outre exclu toute possibilité d'aller vers une période de transition estimant que l'Algérie n'est pas en crise. « Il faut bannir le concept de transition » a-t-il notamment martelé lors du point de presse animé à la suite de sa rencontre avec le FFS. Cette rencontre entre le FFS et le TAJ entre dans le cadre du deuxième round des consultations avec les partis politiques.En effet une première rencontre a eu lieu entre les deux partis, le 7 novembre 2014. Ce jour-là Amar Ghoul était beaucoup plus enthousiasmé par l'idée d'une conférence nationale de consensus. « TAJ soutient, encourage et compte renforcer et faire réussir l'initiative car elle vise à construire l'Algérie et sert l'intérêt général et non celui d'une quelconque partie ou groupe de partis » avait indiqué Amar Ghoul. Trois mois après Ghoul se montre plutôt nuancé dans ses propos, voire très prudent et réservé. Il pose même des conditions à la participation de son parti.Ce changement de ton n'est pas le propre de ce parti puisque d'autres partis, à l'exemple du FLN et du RND, en ont fait de même. Amar Saïdani, le secrétaire général du FLN, a même annoncé la participation de son parti à la conférence nationale de consensus avant de se raviser quelques jours plus tard en avançant de nombreuses conditions. Des conditions qui mettent en danger l'initiative du FFS qui se voulait pourtant être « une feuille blanche ».Le FFS s'accroche à son initiative et considère que la désignation de deux délégués du bureau national de TAJ pour faire partie du groupe de contact, qui aura pour mission de préparer, d'une manière consensuelle, la conférence nationale de consensus, « est positive ».Il en a été de même avec l'ANR, que le FFS a rencontré hier vendredi. Belkacem Sahli, secrétaire général de l'ANR, a en effet annoncé la participation de son parti à la préparation de la conférence nationale de consensus. Une conférence qui risque fort, au regard de la tournure prise par les événements, d'être reportée à une date ultérieure. Cela dit le FFS rencontrera aujourd'hui le front El Moustakbal et demain le MPA.
Posté Le : 14/02/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : KAMAL HAMED
Source : www.lemidi-dz.com