Algérie

Les concessionnaires de voitures plombés par les taxes



Nombre de clients se sont vu refuser la réception des clefs de leurs voitures faute d’avoir payé  ce prélèvement obligatoire.Les espaces de vente des concessionnaires automobile vivent, ces derniers jours, des situations des plus dramatiques. Ces structures sont devenues, à cause de l’application des nouvelles dispositions fiscales inscrites dans la loi de finances complémentaire pour 2008, un lieu de lamentations, de mécontentement, voire de pleurs. Des parents accompagnés par leurs enfants pour enfin prendre leur véhicule, payé à coups de dizaines de millions, se voient malheureusement refuser la réception des clefs. Ils doivent payer au préalable une taxe sur les transactions de véhicules neufs allant de 50 000 DA à 150 000 DA, selon les différents types. Abasourdis par ces impôts supplémentaires, les clients se trouvent dans l’incapacité de s’en acquitter. La catégorie de clients qui optent pour une voiture dont les prix se situent entre 400 000 et 800 000 DA, représentent plus de 80% du marché national. Ce sont ainsi de simples fonctionnaires, des employés qui ont contracté un crédit, voire emprunté de l’argent pour payer l’apport personnel et mis toutes leurs économies pour s’offrir cet indispensable moyen de transport tant rêvé. Pis, on leur exige de payer cette nouvelle taxe sinon, ils repartent de chez le concessionnaire sans le véhicule. Payer une taxe de 70 000 DA représente l’équivalent de 7 mois de mensualités !  Des centaines de cas pareils sont recensés à travers le pays. Après plusieurs jours consacrés à la préparation des dossiers de crédits bancaires, à l’établissement de toutes les pièces nécessaires et le choix du modèle… les clients sont retournés chez eux bredouilles. De nombreux citoyens ont vu leur rêve brisé. Ils ont fini par demander le remboursement de leur argent, car ils ne peuvent plus se permettre un paiement en plus.


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