Algérie

Les concertations prolongées jusqu'au 14 décembre



Les concertations prolongées jusqu'au 14 décembre
Le quartette médiateur a prolongé les concertations sur le dialogue national en Tunisie jusqu'au 14 décembre. Préoccupée, la présidence a averti, vendredi, contre les répercussions de ce blocage sur le processus électoral et constitutionnel. Elle presse les protagonistes politiques à parvenir « très vite à un consensus ou à réfléchir à d'autres alternatives » pour la résolution de la crise politique qui coûte cher au pays, la croissance enregistrant cette année une baisse à 2,6% contre 3,5% conformément aux prévisions des autorités. Le coordinateur général de la Coalition nationale pour la réussite du processus démocratique, Belgacem Hassen, a accusé le Front populaire (FP) de bloquer le dialogue. « Le Front refuse les candidatures de Ahmed Mestiri et Jaloul Ayad qui sont soutenus par la Troïka au pouvoir et des partis de l'opposition », a-t-il indiqué, reprochant au quartette de se ranger du côté de ce parti. M. Hassen s'est dit étonné de voir le nom de l'ancien bâtonnier des avocats Chawki Tabib, candidat officiel du Front, refaire surface. « Cette candidature a été, dès le départ, écartée », a-t- il rappelé.Outre son candidat, Mestiri (88 ans), Ennahda n'écarte pas de « soutenir celui qui fera l'unanimité », avait affirmé la semaine dernière son leader Rached Ghannouchi. Depuis, le nom d'Ayed (64 ans), proche de Nidaa Tounes de Béji Caïd Essebsi, revient en force. Intervenu jeudi sur les ondes d'une radio locale, le porte-parole de ce parti d'opposition, Lazhar Akremi, a affirmé que le blocage dépasse le choix d'un futur chef de gouvernement. Estimant que le sursis accordé par l'UGTT (principale médiateur) aux représentants politiques peut être assimilée à une reculade, il a appelé à réviser la méthodologie du dialogue national. « L'équation de l'UGTT consiste à dire en gros qu'on n'a pas droit à l'échec et qu'il n'y a pas non plus d'alternative au succès et à la réussite du dialogue. L'histoire dira si la persistance à prolonger ce dialogue servira oui ou non l'unité nationale », a-t-il souligné. En plus de la crise économique, le pays est dans une situation sécuritaire délicate notamment avec le trafic d'armes dans des zones frontalières.Selon un hebdomadaire français, il y aurait une base américaine dans le sud, ce que dément catégoriquement le service de presse du conseiller à l'information de la présidence du gouvernement.




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