Algérie

Les communaux d'Alger en grève de huit jours



Les communaux d'Alger en grève de huit jours
Les travailleurs exerçant dans les divers services municipaux de la wilaya d'Alger, ont entamé hier une grève qui se poursuivra tout au long de la semaine. Les travailleurs de 57 communes de la wilaya d'Alger ont paralysé tous les services municipaux en ce premier jour de grève.
Le recours au débrayage a été décidé à l'issue d'une réunion tenue la semaine dernière par la coordination des sections syndicales des communes d'Alger. Cette dernière a donné son aval pour reconduire le débrayage dans les APC de centre ,et ce, face à une situation de black-out imposée par le département de Dahou Ould Kablia. Ne voyant aucune réaction parvenir du ministère de l'Intérieur, cette entêtée syndicale revient à la charge avec un cahier revendicatif dans l'objectif de ré-inviter la tutelle à répondre favorablement aux préoccupations de cette corporation. Elles sont alors 57 communes qui ont mis à l'arrêt les déférents services des municipaux, le temps d'une semaine pour étudier ce cas de débrayage. Dans sa plateforme de revendications, le partenaire social place la revalorisation salariale en tête de liste. Dans le régistre des revendications, Il est exigé à ce que les travailleurs communaux touchent un salaire minimal de 40 000 DA, l'intégration des employés communaux dans leurs postes respectifs, tant pour les contractuels que pour les temporaires, avec effet rétroactif depuis 2008, la révision du statut particulier des travailleurs des communes, l'abrogation de son article 87 bis, des postes spécifiques ainsi que le bénéficice d'une prime de retraite représentant 30 mois au minimum, de prime de transport et de panier. La même source syndicale exprime son souhait à ce que la tutelle réponde favorablement à leurs doléances et que la solution du dialogue ait lieu prochainement, pour mettre fin à ce mouvement de protestation. A signaler que tous les mouvements qu'observent les communaux depuis 2010, sont dus à la sourde oreille de la tutelle qui se confine dans son silence. Le citoyen algérien reste la seule victime à payer les répercussions de ce conflit qui ne trouve pas encore d'issue.


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