Algérie

Les commerçants s'"expliquent"


Les commerçants s'
Tout en expliquant tant bien que mal la flambée des prix l'UGCAA a appelé à l'éradication du marché informel qui, souligne-t-elle, "nuit à l'économie nationale et menace la paix sociale".Tout en expliquant tant bien que mal la flambée des prix l'UGCAA a appelé à l'éradication du marché informel qui, souligne-t-elle, "nuit à l'économie nationale et menace la paix sociale".Dans un communiqué rendu public,l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a imputé la hausse des prix de la pomme de terre à la mauvaise gestion des stocks de ce produit et à la baisse de production. Les stocks de la pomme de terre sont "insuffisants et ne répondent pas à la forte demande", a indiqué cette organisation dans un communiqué.Elle a également attribué la flambée des prix du tubercule à une baisse de la production en raison "du peu d'engouement des agriculteurs pour ce produit de large consommation vu leurs pertes enregistrées la saison passée". Autre facteur de cette flambée, selon l'UGCCA, est le "déstockage inopportun de la pomme de terre ainsi que sa commercialisation en dehors des circuits formels et des marchés de gros légaux". L'UGCAA appelle, dans ce sens, à "déterminer les responsabilités" quant à l'itinéraire commercial de ce produit.Elle a également considéré que "faire endosser aux commerçants et aux grossistes la flambée des prix de la pomme de terre est une tentative de détourner les regards des vraies raisons de cette hausse". En conséquence, elle a préconisé l'ouverture d'un débat "sérieux" sur les plans agricoles et sur la question de la sécurité alimentaire nationale, plaidant aussi pour la création d'une commission nationale regroupant les ministères concernés et les partenaires sociaux pour l'étude de ces questions. L'UGCAA a aussi appelé à l'éradication du marché informel qui, souligne-t-elle, "nuit à l'économie nationale et menace la paix sociale".Mais dans une précédente déclaration, L'UGCAA a également attribué la flambéeé des prix des fruits et légumes à l'excès de la marge bénéficiaire appliquée par les commerçants de détail ainsi qu'au déficit pluviométrique. A commencer par la pomme de terre qui bat tous les records avec une flambée de plus de 150 % par rapport à la même période de novembre 2013, en atteignant les 90 DA contre un prix moyen de 37 DA durant la première semaine de novembre passé. La tomate affiche une augmentation de près de 50 % à 80 DA, l'oignon 114 %, les carottes 33 %, le poivron a augmenté de 125 % alors que la courgette a augmenté de 62 %.Avec des bananes à 180 DA et le raisin de fin de saison qui dépasse la barre de 300 DA, ces deux fruits affichent une augmentation de plus de 40 % et de 140 % respectivement. Sur les marchés de gros, les prix de ces produits sont nettement plus bas que ceux relevés sur les étals, indique à l'APS le secrétaire général de l'UGCAA, Salah Souilah, qui dénonce les marges bénéficiaires des revendeurs de détail. "La flambée des prix de fruits et légumes sur les étals est imputable aux commerçants de détail. J'appelle les autorités publiques à plafonner les prix des produits agricoles frais et à fixer une marge bénéficiaire afin de maîtriser les prix", insiste-t-il.Mais le président de la Fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes relevant de l'UGCAA, Mustapha Achour, estime que la hausse des prix a atteint également les marchés de gros et qu'il impute aux "carences de la régulation" de ces marchés pénalisés par la spéculation. Selon lui, la hausse s'est aussi accentuée par le manque de pluie. "C'est l'anarchie totale. Comment voulez-vous que les prix soient maîtrisés'", s'indigne-t-il avant d'observer qu'avec la baisse de productivité causée par le déficit pluviométrique, "la spéculation gagne de plus en plus de terrain".Mustapha Zebdi, président de l'Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (APOCE) réclame, pour sa part, un débat entre les autorités publiques, les producteurs et commerçants sur les prix des produits agricoles. Pour lui, "les prix des fruits et légumes ont atteint des niveaux inadmissibles. Nous appelons les pouvoirs publics à réagir afin de préserver le pouvoir d'achat du consommateur".Dans un communiqué rendu public,l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a imputé la hausse des prix de la pomme de terre à la mauvaise gestion des stocks de ce produit et à la baisse de production. Les stocks de la pomme de terre sont "insuffisants et ne répondent pas à la forte demande", a indiqué cette organisation dans un communiqué.Elle a également attribué la flambée des prix du tubercule à une baisse de la production en raison "du peu d'engouement des agriculteurs pour ce produit de large consommation vu leurs pertes enregistrées la saison passée". Autre facteur de cette flambée, selon l'UGCCA, est le "déstockage inopportun de la pomme de terre ainsi que sa commercialisation en dehors des circuits formels et des marchés de gros légaux". L'UGCAA appelle, dans ce sens, à "déterminer les responsabilités" quant à l'itinéraire commercial de ce produit.Elle a également considéré que "faire endosser aux commerçants et aux grossistes la flambée des prix de la pomme de terre est une tentative de détourner les regards des vraies raisons de cette hausse". En conséquence, elle a préconisé l'ouverture d'un débat "sérieux" sur les plans agricoles et sur la question de la sécurité alimentaire nationale, plaidant aussi pour la création d'une commission nationale regroupant les ministères concernés et les partenaires sociaux pour l'étude de ces questions. L'UGCAA a aussi appelé à l'éradication du marché informel qui, souligne-t-elle, "nuit à l'économie nationale et menace la paix sociale".Mais dans une précédente déclaration, L'UGCAA a également attribué la flambéeé des prix des fruits et légumes à l'excès de la marge bénéficiaire appliquée par les commerçants de détail ainsi qu'au déficit pluviométrique. A commencer par la pomme de terre qui bat tous les records avec une flambée de plus de 150 % par rapport à la même période de novembre 2013, en atteignant les 90 DA contre un prix moyen de 37 DA durant la première semaine de novembre passé. La tomate affiche une augmentation de près de 50 % à 80 DA, l'oignon 114 %, les carottes 33 %, le poivron a augmenté de 125 % alors que la courgette a augmenté de 62 %.Avec des bananes à 180 DA et le raisin de fin de saison qui dépasse la barre de 300 DA, ces deux fruits affichent une augmentation de plus de 40 % et de 140 % respectivement. Sur les marchés de gros, les prix de ces produits sont nettement plus bas que ceux relevés sur les étals, indique à l'APS le secrétaire général de l'UGCAA, Salah Souilah, qui dénonce les marges bénéficiaires des revendeurs de détail. "La flambée des prix de fruits et légumes sur les étals est imputable aux commerçants de détail. J'appelle les autorités publiques à plafonner les prix des produits agricoles frais et à fixer une marge bénéficiaire afin de maîtriser les prix", insiste-t-il.Mais le président de la Fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes relevant de l'UGCAA, Mustapha Achour, estime que la hausse des prix a atteint également les marchés de gros et qu'il impute aux "carences de la régulation" de ces marchés pénalisés par la spéculation. Selon lui, la hausse s'est aussi accentuée par le manque de pluie. "C'est l'anarchie totale. Comment voulez-vous que les prix soient maîtrisés'", s'indigne-t-il avant d'observer qu'avec la baisse de productivité causée par le déficit pluviométrique, "la spéculation gagne de plus en plus de terrain".Mustapha Zebdi, président de l'Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (APOCE) réclame, pour sa part, un débat entre les autorités publiques, les producteurs et commerçants sur les prix des produits agricoles. Pour lui, "les prix des fruits et légumes ont atteint des niveaux inadmissibles. Nous appelons les pouvoirs publics à réagir afin de préserver le pouvoir d'achat du consommateur".


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