Algérie

Les commerçants s’en sortent miraculeusement


Une Touareg défonce un kiosque au centre-ville La bêtise humaine a encore une fois créé la panique dans la soirée du jeudi, lorsqu’un véhicule de type Touareg avait percuté de plein fouet un kiosque à journaux, situé en plein centre-ville d’Oran. Il était 20 heures en cette fin de semaine et rien ne présageait que le boulevard Tripoli à Oran allait vivre, en l’espace d’un temps réduit, un incident tel que celui qui venait de se produire. Un véhicule de marque allemande et de type Touareg avait dévalé à une allure impressionnante le boulevard Tripoli ameutant, avec un bruit assourdissant d’un moteur en accélération maximale, toutes les personnes présentes le long de ce boulevard, très emprunté habituellement. Suite à cette descente, le gros véhicule avait échappé à tout contrôle à son chauffeur qui tentait vainement de l’arrêter. Le conducteur n’eut alors d’autre alternative que de changer de direction pour aller s’écraser contre le kiosque situé à proximité du CEM Tripoli. Une grande panique s’est alors emparée de l’ensemble des personnes présentes et qui n’ont eu qu’un seul réflexe, celui de courir vers les occupants du kiosque pour s’enquérir du sort de ces derniers. En effet, deux personnes en l’occurrence le gérant du commerce et son associé étaient à l’intérieur du kiosque. Sous le choc et pris de panique, ils se sauvèrent et s’en sortirent fort miraculeusement indemnes de ce terrible accident. Ils furent tout de même évacués vers les services des urgences médicales d’Oran, puisqu’ils se plaignaient de quelques douleurs au niveau des bras et des jambes. A ce propos, Azzedine, l’un des gérants affirmera «je travaillais normalement et je ne m’attendais pas à ce qu’un véhicule nous rentre dedans». Avant de rajouter «habituellement, vers vingt heures, les clients sont plus nombreux devant le kiosque et heureusement que ce jour-là...». Son compagnon dira «et si c’était le moment de la sortie des élèves du CEM, croyez-moi qu’une véritable catastrophe aurait pu survenir». De l’autre côté, un attroupement s’était formé et chacun donnait sa version des faits. Un des voisins dira que le conducteur avait à peine 18 ans et tout le monde le décrivait comme un inconscient «il n’était pas dans son état normal sans cela rien ne serait arrivé». Les langues commencent alors à se délier, on parle d’un gamin qui aurait emprunté le gros véhicule à l’insu de son père et qui ne serait pas détenteur du permis de conduire, chose qui nous a été impossible de vérifier car le chauffeur en question ne restera pas sur les lieux. Mais il reviendra quelques moments plus tard pour discuter agressivement avec les propriétaires du kiosque. Les services de police, arrivés sur les lieux, ont entamé les procédures d’enquête habituelle. Vu le lieu du drame, connu pour être très arpenté, l’accident survenu en cette soirée du jeudi aurait pu avoir des conséquences bien plus graves. Et ce n’est pas une injustice si un bon nombre d’accidents enregistrés sont imputés en premier lieu au facteur humain. Zitouni M.
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