Algérie - Revue de Presse

Les commerçants du Remblai veulent des locaux


Est-il possibleque le commerce informel ait plus de chance de prospérer et de perdurer, mêmedans les pires conditions d'hygiène, quand d'autres commerces mieux lotisbattent de l'aile ? Ce raisonnementest tenu par des jeunes et des moins jeunes installés au lieu-dit « le remblai», proposant à une clientèle bien spéciale, un fatras fait de bric et de broc,de l'électroménager d'occasion, à la friperie et la pièce détachée pourvéhicules de toutes marques en passant par l'ameublement et tout ce qui estdifficile à écouler sur les places et les rues du centre-ville.  Rencontrés, mercredi matin, devant le siègede l'APC, les représentants de ces vendeurs demandaient à être reçus par leprésident de cette assemblée pour « exposer la situation difficile etinsalubre, dans laquelle ils travaillent et ce, depuis des années, sans que lesautorités locales daignent prendre en compte leurs doléances et leurs souhaitsde se voir affecter des locaux commerciaux décents ». Ces derniers rappellent que leur groupecomprenant une centaine de vendeurs, en majorité des jeunes, occupe depuis desannées un espace étroit, tout en longueur, descendant de Souika et s'étirant àflanc de rocher, jusqu'à l'entrée du Bardo. Ils demandent soit à être«délocalisés», soit que ce marché aux puces, qui existe depuis des années soitorganisé et équipé pour leur permettre d'y travailler dans de bonnesconditions. Le remblai, disent-ils, est traversé par un grand nombre deconduites d'eaux usées éventrées, venant du centre-ville et qui déversent leurseaux à mi-parcours, créant des mares nauséabondes et traçant des rigoles quiparfois emportent les produits posés à même le sol. A cela s'ajoute un climatd'insécurité là « où se donnent rendez-vous des drogués et des repris dejustice en quête d'un coup à faire et qui nous empoisonnent la vie ».  Pourquoi les jeunes qui sont installés aucentre-ville ont été recasés dans des locaux à Daksi et à Boussouf, tandis quenotre cas, à maintes reprises exposé, n' à jamais retenu l'attention desresponsables locaux. « Peut-être, c'est parce que le site est situé sur lesbords du Rhumel, caché des regards, ne dérange, pour l'instant, personne etnotre recasement ne s'impose pas encore de façon prioritaire. Pourtant,ajoutent ces derniers : «avant de nous fixer sur les pentes insalubres duremblai, nous avons été évacués de différentes rues du centre-ville avec lapromesse que notre cas sera étudié ».  Hier, ces jeunes n'ont pu être reçus par leprésident de l'APC de Constantine qui tenait une réunion avec l'exécutif. Aussiont-ils convenu, avec détermination, de revenir samedi pour une audience avecce responsable.
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