Algérie

Les commerçants de Birtouta refusent de payer leurs impôts



Les commerçants de Birtouta refusent de payer leurs impôts
Les 500 commerçants contestataires de cette ville ne veulent pas lâcher prise jusqu'à la satisfaction de leurs revendications.Les commerçants de la ville de Birtouta refusent de payer leurs impôts et exigent la prise en charge de leurs revendications.La semaine dernière, ils ont menacé d'observer trois jours de grève. Une action qu'ils ont décidé de surseoir suite aux promesses faites pour le règlement de leurs problèmes posés depuis des mois, sans qu'ils ne trouvent une oreille attentive auprès de la wilaya déléguée. Selon le coordinateur local de l'Union générale des commerçants et artisans algérien (UGCAA), Hassan Nefah, un «compromis» a été trouvé avec des représentants de la wilaya d'Alger, suite à une réunion «officieuse» à laquelle il a pris part. Mais les 500 commerçants concernés «attendent du concret», indique-t-il.Le principal problème soulevé est celui du stationnement. Le plan de circulation de la ville interdit tout stationnement, ce qui se répercute négativement sur les commerçants et les clients, qui se voient tout le temps épinglés par les services de police.«La crainte de la pose de sabot fait fuir les clients et provoque des pertes aux commençants», précise notre interlocuteur.Par conséquent, le chiffre d'affaires des commerçants a connu une baisse importante, allant jusqu'à 80% pour certains d'entre eux. Pis encore, l'état de la route décourage les quelques citoyens qui s'aventurent au centre-ville. Et pour cause, les travaux de réalisation d'un réseau d'assainissement qui devaient durer 8 mois en sont à leur 11e mois et l'essentiel du chantier n'a pas encore démarré.Devant ces contraintes, les représentants des commerçants ont tenté d'attirer l'attention des responsables de la daïra, en vain. «La wali déléguée nous a tourné le dos. Elle ne veut rien entendre. Pourtant, on peut toujours trouver des solutions et des compromis pour éviter de pénaliser et le commerçant et le citoyen», s'est plaint M. Nefah.«Nous ne demandons pas la non-application du code de la route, mais nous réclamons que cesse l'acharnement contre les clients et les commerçants qui s'arrêtent le temps de faire quelques achats ou décharger des marchandises», ajoute notre interlocuteur, tout en précisant que les routes de la ville de Birtouta sont assez larges et le stationnement de quelques véhicules ne risque pas de perturber la circulation automobile. En l'état actuel des choses, «ce sont la plupart des commerçants que l'on pousse à la faillite et la seule solution est de les exonérer du paiement des impôts pour l'exercice précédent», propose le représentant de l'Ugcaa.«Les autorités publiques doivent faire preuve de souplesse et de compréhension à notre égard. Nous sommes victimes de désagréments dont on n'est pas responsables, d'où la colère des commerçants», explique Hassan Nefah, qui veut une solution dans les meilleurs délais. «La situation actuelle n'arrange ni le client ni le commerçant. Nous ne cherchons pas la confrontation, d'autant que le principal perdant en cas de grève n'est autre que le simple citoyen», conclut-il.




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