Les colonies de vacances dans le collimateur

«Il faut revoir l’organisation de l’encadrement des colonies de vacances en y incluant des cadres disposant de potentialités scientifiques loin de toute équivoque et qui ont fait leurs preuves en matière d’éducation. Il est temps de mettre fin aux anciennes pratiques qui ouvrent les portes d’encadrement de ce genre de centres à tout vent», lit-on dans le document. L’association, même si elle s’abstient de le mentionner, fait référence aux risques d’atteinte à l’intégrité physique et morale des petits colons, des fois laissés «à la merci de personnes sans vergogne». Poursuivant son réquisitoire contre les «fossoyeurs de l’innocence», l’association exige «la peine de mort contre tous ceux qui osent s’attaquer à des enfants en les malmenant physiquement, sexuellement ou en les poussant à commettre l’irréparable ou le vol». Et d’expliquer que «la peine de mort reste le meilleur moyen de dissuasion pour protéger l’enfance contre les délinquants et les violeurs». Néanmoins, l’association estime que le dernier mot devrait revenir «au peuple qui aura à s’exprimer soit par référendum, soit par sondage pour éviter que ce sujet, jugé tabou, ne soit détourné de sa vocation primaire pour servir de registre de commerce à tous ceux qui n’opèrent que pour se servir des malheurs des autres». Le communiqué, signé par M. Dib, le président de l’association, conclut que seuls les spécialistes en psycho-pédagogie restent en mesure d’ébaucher les contours d’une telle perspective.