img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P170228-02.jpg" alt="Les clubs "professionnels" en crise" /La sagesse incite à rationaliser les dépenses tout en cherchant des sources de financement d'une manière managériale et professionnelle, par exemple par le truchement commercial des couleurs du club.La majorité des clubs aussi bien de la Ligue 1 que ceux de la Ligue 2 Mobilis, dits professionnels, annoncent par l'intermédiaire de leurs responsables respectifs qu'ils souffrent de crise financière.La majorité précise qu'elle n'a pas trouvé de sponsors ou n'a pas encore reçu l'aide des collectivités locales.Les joueurs de la plupart des clubs crient haut et fort que leurs clubs respectifs ont bien des dettes envers eux pour non-paiement de salaires, entre autres. Certains se sont même orientés vers le Tribunal arbitral du sport pour récupérer leur argent. Jusque-là tout paraît clair. Seulement, ce qui est incompréhensible de la part de la plupart des responsables de ses clubs, c'est qu'ils savent chaque début de saison ce qu'ils ont comme finances pour procéder à leurs dépenses. Inutile d'évoquer la bonne ou mauvaise gestion, car on ne se présente nullement comme donneurs de leçons. Et ce qui est remarquable c'est ce paradoxe créé justement par ces mêmes responsables. Combien de fois avions-nous entendu des responsables de clubs encourager leurs joueurs en leur promettant des primes! Or, ces mêmes joueurs, pour la plupart, ne sont même pas payés!'... Et c'est là où toute la problématique se pose. A quoi «jouent» ces présidents qui n'arrivent même pas à assurer des ressources financières pour se permettre des primes à leurs joueurs privés de leurs salaires et surtout d'effectuer des recrutements par des sommes aussi faramineuses qu'intrigantes' Et c'est ce qu'à justement fait remarquer le président de la Ligue de football professionnel Mahfoud Kerbadj à l'issue de l'AG ordinaire de son instance en exhortant les clubs des Ligues 1 et 2 à «rationaliser leurs dépenses et revoir à la baisse la masse salariale des joueurs».«La masse salariale pour chaque club ne doit pas dépasser les 25 ou 30% du budget annuel, alors qu'aujourd'hui il y a des clubs qui dépensent à hauteur de 85% à 90% uniquement pour les salaires de leurs joueurs, c'est inacceptable.Les choses doivent bien changer», a affirmé le premier responsable de la LFP. «Je propose aux clubs de réduire la masse salariale ou bien trouver des sources de financement, et du coup augmenter le capital.La plupart des clubs sont au rouge en matière de santé financière, d'autant que la conjoncture actuelle les oblige à rationaliser les dépenses», a-t-il ajouté.La plupart des clubs professionnels sont confrontés à des difficultés financières, ce qui engendre des retards dans le paiement des salaires et des primes des matchs. «J'étais président de club (ndlr, CR Belouizdad) et je pense que l'unique solution est de réduire la masse salariale des joueurs, au risque d'aggraver encore plus la situation financière des clubs», a-t-il conclu. Et à propos du CRB, pour saisir l'occasion, le nouveau coach de l'équipe, le Marocain Badou Zaki a bien fait également remarquer que «des salaires des joueurs ne sont pas encore payés et c'est ce qui influe négativement sur leur moral pour assurer de bons matchs...». La sagesse incite non seulement à rationaliser les dépenses tout en cherchant des sources de financements d'une manière managériale professionnelle avec l'image de marque du club en lui-même par exemple par le truchement commercial des couleurs du club.Par contre, des présidents de clubs brillent de mille feux pour critiquer le volet technique adopté par leurs coachs respectifs ou encore l'arbitrage oubliant que leur mission première n'est pas justement ce genre de remarques, mais de bien gérer tous les autres aspects plus importants pour mettre joueurs et staffs dans de bonnes conditions pour réaliser ce dont on attend d'eux également en étant des professionnels...
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Posté Le : 28/02/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Saïd MEKKI
Source : www.lexpressiondz.com