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Les clubs de l'Ouest à la dérive Sports : les autres articles



Les clubs de l'Ouest à la dérive                                    Sports : les autres articles
Le MC Oran, qui animait jadis les premiers rôles du football algérien, se débat désormais pour éviter la relégation. La situation n'est pas aussi meilleure pour le WA Tlemcen, l'USM Bel Abbès, l'ASM Oran et bien d'autres clubs encore.
MC Oran : instabilité à tous les niveaux !
La lutte sans merci pour le pouvoir entre deux clans conjuguée par l'arrivée de quelques opportunistes a fini par avoir un impact négatif sur les résultats du Mouloudia d'Oran en championnat. Outre le fait que le club a perdu, il y a de cela dix ans, son statut de favori en se limitant à jouer uniquement pour le maintien, le club-phare de l'Ouest dégringole chaque saison dans les profondeurs du classement. Pourtant, ce n'est pas la pâte ou la composante humaine qui manquent pour ce géant, mais la façon avec laquelle on gère le quotidien de ce club qui laisse à désirer. Cela est dû à ces crises internes à répétition qui font la une de la presse. Ces conflits sont en train de se répercuter d'une manière directe sur les performances de l'équipe première et même des autres catégories, car l'équipe seniors n'est autre que la partie visible de l'iceberg. Depuis le départ du président Mehiaoui, l'accession de Abdelilah, la venue de Djebbari et le retour de Abdelilah plus que jamais contesté par la vox populi, le MCO a dû consommer durant cette période pas moins de huit entraîneurs en l'espace de 14 mois (Hadj Mansour, Benchiha, Henkouche, Chérif El Ouazzani, Savoy, Eymael, Mecheri, Benchadli). Le Mouloudia souffre d'une grave crise d'instabilité à tous les niveaux causée par... son propre entourage. Aymen M.

USM Bel Abbès : le difficile apprentissage de la Ligue 1
Malgré la victoire arrachée face à JSK (1-0) samedi dernier, l'USMBA est toujours en position de relégable, pointant à la 15e place avec 8 points au compteur. Cette victoire, qui a, certes, provoqué le déclic tant attendu au sein de la bande à Iaïche, ne devrait pas cependant occulter l'atmosphère pesante et les tensions larvées au sein de l'équipe dirigeante. Celle-ci, issue d'un directoire dont le mandat a expiré le 18 novembre, a d'ailleurs été rappelée à l'ordre par le ministre de la Jeunesses et des Sports, M. Tahmi, en visite lundi à Sidi Bel Abbès. Selon un des actionnaires de la SSPA/USMBA, l'assemblée générale du club sportif amateur (CSA) doit intervenir dans les plus brefs délais pour permette un retour à la légalité, condition sine qua non pour garantir la stabilité du club. Si financièrement et en matière d'effectif, l'USMBA semble pour le moment avoir toutes les chances de son côté, il n'en demeure pas moins qu'elle est fragilisée par une crise interne que la victoire contre la JSK n'a fait que taire momentanément. Le nouvel entraîneur des Vert et Rouge, Abdelakder Iaïche, en est d'ailleurs conscient. Un résultat positif face à l'USM El Harrach, demain, lui offrira certainement une nouvelle période d'accalmie pour qu'il puisse redresser la barre avant la fin de la période aller. Les Belabbessiens ne veulent pas revoir leur club revenir en Ligue 2 l'année suivante de son accession après 19 ans d'attente. M. Abelkrim

WA Tlemcen : l'argent, le nerf de la guerre
Contrairement à la saison précédente quand le Widad s'est bien illustré en terminant le championnat avec une confortable huitième place au classement général, le WAT version 2012-2013 est loin d'égaler l'équipe de l'exercice écoulé, alors que pas moins de huit joueurs avaient quitté le club, à l'image de Benyacine, Bennaceur, Boulahia, Hadji, de purs produits du club-phare de Sidi Boumediène, qui jouent, aujourd'hui, dans d'autres équipes. Ajouter à cela le départ de Messaoudi, du gardien Djemili et du Malgache Andréa à l'USMA considéré, à juste titre d'ailleurs, comme le principal animateur offensif du WAT en inscrivant à lui seul la bagatelle de 10 buts en championnat et 5 en Coupe d'Algérie, la saison dernière. Une véritable perte pour la formation tlemcénienne. Tous ces éléments ou du moins les trois derniers cités étaient contraints de monnayer leurs talents ailleurs à cause d'une manne financière qui reste en deçà des moyens du club, ce qui a incité l'ancien direction à recruter un «ramassis» de joueurs qui s'est avéré en dessous des attentes du staff technique d'où cette série de contre-performances qui a eu les retombées d'une crise majeure avec le départ du coach Abdelkader Amrani suivi peu après du président Abdelkrim Yahla. Situation inédite, jamais vécue auparavant par le club. A. Habchi


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