Les clubs algériens privés d'entraîneurs et de stages en Europe

Les clubs algériens seront privés d'effectuer des stages en Europe jusqu'au mois de septembre prochain. En effet, la propagation du coronavirus qui a ravagé les quatre coins du vieux continent a donné beaucoup à réfléchir aux dirigeants de l'Union européenne. Ces derniers réfléchissent actuellement à prolonger la fermeture de l'espace Schengen durant l'été, et ce, jusqu'au mois de septembre prochain.Le président français Emmanuel Macron a évoqué cette hypothèse vendredi dernier, lors d'une vidéo-conférence avec ses partenaires sociaux. Cette réflexion est faite sur la base de l'évolution du virus dans le monde, et ce, en se référant aux exemples des Etats-Unis et de l'Afrique, dans la mesure où la crise sanitaire est décalée de plusieurs semaines, et de ce fait, le pic est attendu pour plus tard. Du coup, les Européens ne peuvent circuler que dans l'espace Schengen si cette décision se confirme dans les prochains jours.
La conséquence d'une telle décision pourrait avoir un impact négatif sur le football algérien, habitué à recruter les entraîneurs étrangers ou bien à effectuer des stages durant l'été, car même si personne ne peut avancer la date de la reprise des compétitions en Algérie, il n'en demeure pas moins que les clubs algériens ne pourront envisager aucune préparation en terre européenne ou encore engager des techniciens européens.
Ce n'est pas tout, dans la mesure où des techniciens européens ou algériens se verront bloqués et contraints de rester sur place jusqu'à l'ouverture de l'espace Schengen.
C'est le cas de l'ancien international algérien Antar Yahia, qui est proche de rejoindre l'USM Alger en qualité de directeur sportif, ou encore de l'entraîneur national Djamel Belmadi, confiné chez lui en France auprès de sa famille, pour ne citer que ceux-là. C'est dire que le coronavirus va chambouler les plans de tout le monde.

Nazim T.