Algérie

Les clarifications du Premier ministre



Les clarifications du Premier ministre
Sellal a affirmé que l'Algérie a participé aux recherches pour retrouver l'avion en « envoyant un avion Hercule de l'ANP qui se trouvait à Bordj Badji Mokhtar ». Sur les causes de l'accident, il a indiqué que l'hypothèse de mauvaises conditions météorologiques reste la plus plausible vue « qu'il y a eu une convergence entre un front tropical et un vent de sable qui est généralement difficile à éviter ». « Il est difficile d'affirmer que l'avion a été attaqué à partir du sol », a précisé le Premier ministre lors d'une conférence de presse tenue à l'issue de sa visite de travail dans la wilaya de Constantine. « Certes, des groupes terroristes armés se trouvent dans la région du crash mais il est très difficile, pour eux, de tirer un missile qui nécessite l'utilisation d'un laser, sur une cible à 9.000 mètres d'altitude ». Sellal estime qu'il faut attendre « les conclusions de l'enquête » pour savoir ce qui s'est vraiment passé. D'autant que les boîtes noires ont été retrouvées et remises aux experts qui vont mener une enquête à laquelle participeront, en plus du Mali, l'Algérie, la France, les USA, l'Espagne, et le Burkina Faso. Il a rappelé que l'appareil « ne présentait aucune anomalie au plan technique ». Il a également annoncé l'ouverture d'une information judiciaire par le procureur général près du tribunal d'Alger pour suivre ce dossier. Sellal a fait remarquer que « la presse étrangère cherche à impliquer Air Algérie pour porter atteinte à sa réputation ». Il a précisé, dans ce sens, que le nombre de voyageurs sous le pavillon national a sensiblement augmenté ce qui a contraint la compagnie à affréter cinq avions de Malaisie, de Portugal et d'Espagne. Ainsi, l'année passée, Air Algérie a transporté 1,6 million de voyageurs et les prévisions font état de 2,6 millions d'ici la fin de l'année en cours. Dans sa conférence de presse, Sellal a également évoqué la lutte contre la corruption, qui est « un travail routinier des instances de l'Etat ». « La justice poursuit son travail en menant les enquêtes nécessaires sur les différents dossiers. Nous allons aller jusqu'au bout », a-t-il souligné. Ainsi, il a affirmé que « le dossier Khalifa sera rouvert par le justice après l'extradition de Moumène Khalifa qui se trouve à Blida ». L'enquête sur le dossier Sonatrach est également en cours « mais la présomption d'innocence doit être respectée », a rappelé le Premier ministre. Sur les évènements de Ghardaïa, Sellal a affirmé que 70 personnes ont été écrouées par la justice depuis la mise en place du plan de retour de la paix. « Tous ceux impliqués dans les évènements, quelle que soit leur appartenance, seront jugés », a-t-il affirmé. L'opération d'installation des caméras de surveillance a été entamée. Pour lui, le plus grand problème à résoudre est« la réhabilitation de la cohabitation entre les communautés après la cristallisation des sentiments d haine dans la région ». « Il y aura un retour progressif de la sécurité et de la cohabitation. Il y aura encore de la surenchère vu la propagation des phénomènes nouveaux comme la drogue », a-t-il précisé. A propos de la tenue des marches à Alger, le Premier ministre a affirmé que les autorisations pour la tenue des rencontres et des réunions seront accordées. En outre, toutes les facilitations seront accordées pour toute action de soutien au peuple palestinien. « Il est temps pour nous de maîtriser l'ordre public », a-t-il indiqué, précisant que « les marches sont encore suspendues à Alger ». Sur la question palestinienne, le Premier ministre a affirmé qu'« il est très difficile d'arriver à un résultat pour aider cette cause dans le cadre de la ligue arabe ». L'Algérie a déployé d'importants moyens et a engagé une action diplomatique « intense et discrète » avec les autres pays de la région dont l'Egypte pour arriver à une solution. « Il y a des actions et un travail qu'on ne peut divulguer », a-t-il souligné. Ce même travail a été mené avec la Libye et le Mali où le règlement de la crise a nécessité « un travail diplomatique très délicat entamé depuis longtemps pour ramener les deux parties à dialoguer en Algérie ».




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