Aucune ville n'échappe au phénomène. Les clandestins, dont Yahia Benmebrouk, « l'apprenti » avait incarné, dans un des meilleurs films algérien, la figure, à la fois débonnaire et rusée, fait partie du décor quotidien des lieux publics. Ils écument les abords des gares routières, des aéroports et sillonnent les rues et boulevards dans la capitale et des villes de moindre importance. Ils sont à la quête perpétuelle de clients, dans ce qui s'apparente, parfois, à du harcèlement, voire au racolage. Ils proposent, certes, de meilleurs prix et ils sont plus disponibles dit-on que les chauffeurs de taxi. Ceux-ci ont beau crier et dénoncer la concurrence déloyale, « le métier » attire de plus en plus. Il n'a de clandestin que le nom.
Posté Le : 24/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Horizons
Source : www.horizons-dz.com