Algérie

Les citoyens vivent un harcèlement au quotidien



Depuis des années, le phénomène de la mendicité a envahi la capitale. Auparavant, cette activité n'était exercée que par les adultes. Depuis un moment, les petits gamins ont pris le devant. Ils investissent quasiment toutes les rues d'Alger. Serviette à la main, ils nettoient les pare-brises des automobilistes.Ils ne demandent l'avis de personne. Ils terminent leur travail et attendent une «récompense». Ce scénario qui se répète tous les jours sur les autoroutes, devient un harcèlement pour les citoyens et surtout un danger public. Impressionnés et irrités par ce fléau social, des internautes n'ont pas hésité à les dénoncer via des groupes spéciaux à l'instar de «Info Trafic Algérie», posant même la question d'où vient ce phénomène.
Contacté par nos soins, nous avons recueilli des témoignages prouvant le danger et le harcèlement infligé par ces gamins. Plusieurs de ces internautes ont vécu des mauvaises expériences avec ces faux mendiants. Un vécu publié sur la même page Facebook «Info Trafic Algérie», par Mme Linda, qui a raconté ce qu'il lui est arrivée à Chéraga, plus précisément à Amara juste après BNP. «Je tiens à signaler ces enfants qui depuis un moment, jouent ce scénario sur nos autoroutes afin que les automobilistes leur donnent de l'argent. Ils font tomber leur paquets de papiers mouchoir par terre et font semblant de pleurer.
Une fois qu'une personne s'arrête (généralement ils ciblent les femmes), ils leur disent comme quoi on les a agressé et on leur a volé tout leur argent». «Ils vous demanderont de les aider à rentabiliser leur argent volés, sinon ils se feront tabasser par leurs parents, et si vous ne leur donnez pas l'argent ils s'agrippent à votre voiture», a-t-elle averti. Elle a lancé, également un appel notamment aux femmes de ne pas s'arrêter.
Selon un autre internaute, ce phénomène prend de plus en plus de l'ampleur. «Tous les jours, je tombe sur ces enfants faux mendiants entre l'université de Dely Ibrahim, Bois des Cars et Chéraga. J'ai vécu pas mal de fois des mauvaises expériences avec eux. Ils sont malpolis et agressifs. Si une personne ne veut pas les aider, ils deviennent agressifs».
Nous constatons que presque toutes les circonscriptions d'Alger sont ciblées et menacées par ce fléau. Depuis des années, il ne cesse de s'enraciner. Les citoyens qui subissent des harcèlements au quotidien lancent un appel aux autorités concernées pour intervenir le plus tôt possible. Pire encore, ces phénomènes sociaux ne s'arrêtent pas ici. Un autre fléau a pris sa place dans notre société depuis plus d'une dizaine d'années. Les parkings sauvages et anarchiques. Malgré les mesures prises par les autorités publiques, pour leur éradication, ils ne cessent de refaire apparition. On cite à titre d'exemple, le centre de visas, VFS global Algérie, qui se trouve à la zone industrielle de Oued Smar.
Plusieurs citoyens ont dénoncé la mal-gérance et l'anarchie qui ont lieu dans ce parking de ce centre de visas. Pour Kamel, jeune employé, travaillant juste à coté, nous a affirmé que «depuis l'installation de ce centre, le parking est anarchique et géré par une bande de voyous. A chaque tournant, ils menacent les gens qui viennent stationner leur véhicule». «Ils obligent les gens à leur payer 200 DA avant qu'ils stationnent, sinon ils peuvent leur casser leur véhicule», a-t-il poursuivi.
L'inexistence d'un parking dans un tel centre de visa qui reçoit quotidiennement un nombre important de visiteurs semble insignifiante surtout que ce centre relève du consulat de France, et qu'il enregistre un taux de demandes de visas le plus élevé.


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