Les citoyens réclament une ligne de transport vers Boghni

Les citoyens de Frikat, dans la daïra de Draâ El-Mizan (Tizi Ouzou), réclament l'ouverture d'une ligne de transport à partir de leur chef-lieu communal vers la ville de Boghni à l'effet de désenclaver leur municipalité et de se rapprocher de plusieurs services publics implantés dans ce chef-lieu de daïra."L'ouverture de cette ligne évitera à nos concitoyens de faire des déplacements jusqu'à Draâ El-Mizan, sur une vingtaine de kilomètres, pour ensuite prendre des fourgons ou des taxis pour se rendre à Boghni, moyennant des dépenses supplémentaires et inutiles mais beaucoup de temps, alors que notre chef-lieu communal n'est qu'à une dizaine de kilomètres de cette ville", a expliqué un représentant de ces citoyens, expliquant qu'une rencontre a été tenue avec le directeur des transports de la wilaya en présence du P/APC de Frikat.
"Le premier responsable du secteur des transports de notre wilaya a approuvé notre proposition appuyée par des pétitions signées par des centaines de citoyens et paraphées par les services de la daïra de Draâ El-Mizan", a confié le même représentant, expliquant au passage que pour lancer cette ligne, le directeur avait exigé une liste d'au moins trois chauffeurs de taxi et quatre transporteurs de voyageurs par fourgon.
Pour ce faire, les membres auxquels est confiée cette tâche ont appelé les transporteurs désireux d'assurer cette ligne à se manifester le plus rapidement possible auprès de la délégation désignée à cet effet.
"Une fois que la liste des transporteurs sera prête, le maire invitera le directeur des transports au siège de l'APC en présence des chefs de daïra de Draâ El-Mizan et de Boghni pour mettre le projet en marche", a souligné un autre représentant de la population de Frikat. Ainsi, un arrêt leur sera affecté à Boghni.
Le deuxième objectif fixé par cette délégation est de trouver, en commun accord avec les autorités locales, un site qui abritera tous les transporteurs assurant les liaisons entre les villages et le chef-lieu communal. Aussi, ce secteur sera mieux organisé car, actuellement, les transporteurs exercent cette activité clandestinement.
En ce sens, l'ouverture de la ligne vers Boghni est considérée par les citoyens de cette municipalité comme une solution aux problèmes qu'ils rencontrent au quotidien pour se déplacer vers cette ville limitrophe à leur chef-lieu communal. "C'est une initiative louable à plus d'un titre.
Pour aller jusqu'à Boghni, il faudra faire appel à un automobiliste clandestin. C'est plus pratique de se rendre à Boghni pour ses emplettes que vers Draâ El-Mizan", a expliqué un habitant d'Imazgharène, à la frontière avec la commune de Bounouh, relevant de la daïra de Boghni.

O. Ghilès