Les citoyens dénoncent l'insécurité BARBACHA (BEJAIA)

La commune de Barbacha serait-elle à ce point insécurisée' La question mérite d'être posée si on considérée l'action collective de protestation initiée par les habitants. Hier Barbacha était une ville morte. Commerces fermés, établissements scolaires à l'arrêt, autant de signes qui illustrent cet état de fait qui traduit toute l'inquiétude des habitants de cette localité. Ces habitants protestaient contre une situation d'insécurité devenue insupportable ces dernières années. A ce titre, tout le monde s'est mobilisé pour dire halte à tous les méfaits et autres dépassements et agressions qui gangrènent le quotidien des habitants. Les élèves tous cycles confondus ont déserté leurs établissements pour se joindre au mouvement qui met également à contribution les commerçants. «A Barbacha, l'Etat n'existe pas», s'écrie ce commerçant ne manquant pas de relater tous les dépassements qui minent la situation dans cette localité. Chaque jour que Dieu fait, des vols de voiture et de commerces sont enregistrés. Le fléau a pris de telles proportions que les commerçants ont été contraints de passer leur nuit dans les locaux de leur commerce. «Le banditisme sévit en toute impunité», semblent dire les manifestants qui, à travers l'action d'hier, veulent alerter les pouvoirs publics dont dépend étroitement cette situation dénoncée.