Algérie

Les citoyens critiquent la prise en charge des malades



En effet, ils sont nombreux à critiquer la prestation de service de cette infrastructure pourtant dotée d’un important équipement, qui n’a rien à envier à celui des autres établissements hospitaliers. Cependant, la prise en charge ne suit pas. Dans une lettre adressée à notre rédaction, un cas édifiant a été souligné; il s’agit du jeune Abdennour Marzel, âgé de 24 ans, qui a été admis au service des urgences le 27 juin 2011 pour une fracture au niveau de la jambe. Pendant deux jours, malgré la gravité de sa blessure, le patient n’a fait l’objet d’aucune attention ou acte médical. Devant ce cas avéré d’abandon, son accompagnateur a jugé utile de le transférer à l’hôpital Ibn Rochd où il a été immédiatement plâtré et soigné. Créé dans le but de désengorger le CHU Ibn Rochd de Annaba, cet hôpital, d’une capacité d’accueil de 120 lits, dispose pourtant d’un plateau technique comprenant, entre autres, des scanners, des appareils de radiologie numérique et des blocs opératoires. Il est encadré également par 50 médecins spécialistes en diverses pathologies capables de répondre à un large spectre de demande en soins. Finalement l’annonce, en grande pompe, de son inauguration, en septembre 2009, n’était que de la poudre aux yeux. «Malgré l’importante enveloppe financière consommée par ce projet, le staff médical de cet hôpital n’est pas en mesure de prendre en charge une simple fracture», a déclaré Aziz Adwane, l’accompagnateur du jeune malade. Nous n’avons pas pu contacter le directeur de l’hôpital car il était «absent»,  selon un préposé à l’accueil.                               
 
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