Algérie

Les cités universitaires paralysées



Après avoir tenté au niveau local et à un niveau national de trouver un terrain d'entente avec la tutelle pour la prise en charge de leurs revendications, les travailleurs des dix résidences universitaires, relevant de la direction/centre de Constantine, ont mis en application, hier matin, le préavis de grève d'une journée qu'ils ont déposé le 27 février dernier.

«Nous sommes revenus, hier (mardi ndlr) dans la nuit, de notre déplacement à Alger où nous sommes allés pour contacter les responsables de la Centrale syndicale UGTA et leur proposer d'intervenir auprès de la tutelle afin d'obtenir une réponse à nos revendications. Malheureusement, nous avons trouvé toutes les portes fermées et nous sommes revenus bredouilles», nous a expliqué, hier matin, le coordinateur de la cellule installée par les grévistes pour suivre le débrayage, en l'occurrence, M. Benzeghba Abdelouahab, chef de la section syndicale de la résidence Mentouri.

Ce dernier a confirmé «qu'à partir de 8h, hier, toutes les résidences étaient paralysées. Les étudiants n'ont pas eu de petit-déjeuner, ils n'auront pas non plus ni déjeuner, ni dîner. De même que les travailleurs des blanchisseries et ceux de la sécurité sont également en grève…»

Contactés par nos soins, les syndicalistes des autres résidences ont tous confirmé la paralysie qui frappe leurs cités. Le responsable de la cellule de coordination du mouvement est revenu pour indiquer que les grévistes vont tenir une réunion aujourd'hui, pour faire l'évaluation de la journée de débrayage et prendre les décisions qui s'imposent pour l'avenir immédiat de leur mouvement en tenant compte, bien entendu, du développement de la situation et de la réaction de la tutelle, si toutefois réaction il y aurait.

Nous avons tenté, à maintes reprises, d'entrer en contact avec le responsable de la direction des Oeuvres sociales (DOU) universitaires/Centre, dont dépendent les résidences universitaires en grève, mais en vain, le numéro de téléphone de l'intéressé sonnait constamment occupé ou hors champ.




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