Algérie

Les cinq nouveaux sont des amis du peuple sahraoui



Les cinq nouveaux sont des amis du peuple sahraoui
Le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies a connu, mardi, l'entrée du Nigeria, du Botswana, du Salvador, du Ghana et de la Bolivie. Elus dans le cadre du renouvellement partiel du Conseil, ces Etats, qui sont de fervents défenseurs des droits du peuple sahraoui à l'autodétermination et à la liberté, reconnaissent la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Selon des observateurs, l'élection de ces cinq pays pourrait apporter une grande contribution aux efforts déjà entrepris, en faveur de la cause, par des pays comme l'Algérie, Cuba, le Mexique, la Namibie et l'Afrique du Sud. Les 47 membres du Conseil des droits de l'Homme sont élus pour trois ans au scrutin secret, par la majorité des membres de l'Assemblée générale de l'ONU. L'actuelle composante devrait peser sur le Maroc qui, depuis son invasion militaire du Sahara occidental en 1975, commet des violations flagrantes des droits humains. La dernière est la mort, fin septembre, du prisonnier politique sahraoui, Hassan El Ouali, à l'hôpital militaire de la ville occupée de Dakhla, où il a été admis en raison de son état de santé « critique ». Après le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, l'association allemande « Liberté pour le Sahara occidental » et Not Forgotten international, le centre américain Robert F. Kennedy pour la justice et les droits de l'homme, et l'ONG basée au Royaume-Uni « Adala » ont condamné le décès tragique du militant sahraoui. Prenant le cas de Hassan El Ouali comme exemple, le directeur du bureau exécutif de R. F. Kenedy, Santiago A. Canton, a exhorté le gouvernement marocain à enquêter sur ce décès et les violations des droits humains contre les prisonniers politiques sahraouis. L'ONG Adala, qui estime que la mort du prisonnier politique sahraoui est due à une négligence médicale, a demandé aux 73 eurodéputés britanniques d'user de leur influence pour faire connaître la question des violations des droits humains au Sahara occidental occupé et à veiller à ce que l'Union européenne revoit ses relations avec le Maroc. L'UE s'est, en effet, saisie du dossier. Dans une lettre de Bernard Savage, s'exprimant au nom du chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, en réponse à la correspondance de Mohamed Sidati, ministre et représentant du Front Polisario en Europe, Bruxelles a présenté ses condoléances à la famille du défunt et au peuple sahraoui. Savage a souligné que l'UE suivait de près les développements de la situation au Sahara occidental.




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