Algérie

Les cinq candidats se préparent à la campagne électorale



Le président du Conseil constitutionnel, Kamel Feniche, a annoncé hier, en direct au Journal télévisé de 13h de la chaîne publique, la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle du 12 décembre 2019. Les recours déposés auprès du Conseil constitutionnel, par plusieurs postulants dont les dossiers ont été rejetés par l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), ont été refusés.Sans surprise, les candidats sont, dans l'ordre alphabétique utilisé par le président du Conseil constitutionnel: le président du Front Al-Moustakbel, Abdelaziz Belaid, le président de Talaie El Houriyet, Ali Benflis, le président du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, l'ancien Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, et le secrétaire général par intérim du RND, Azzedine Mihoubi. Ces personnalités politiques s'apprêtent à faire connaître leurs programmes pour, ensuite, mieux les expliquer dans le cadre de la campagne électorale qui sera lancée le 17 novembre et qui s'achèvera trois jours avant la date du scrutin. Mercredi dernier, en marge de l'installation des membres du jury du Grand Prix Assia-Djebar du roman, le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement et ministre de la Culture par intérim, Hassane Rabehi, a indiqué que «toutes les mesures ont été prises par l'Etat pour assurer le bon déroulement d'une élection présidentielle transparente sur la base des valeurs démocratiques». Il estime que «la participation à cette élection présidentielle sera certainement acceptable», ajoutant qu'elle permettra au pays de «surmonter la conjoncture difficile qu'il traverse, pour se diriger vers une période plus prometteuse». Depuis quelques jours, la télévision algérienne montre des images de manifestations populaires dans plusieurs villes du pays, en faveur de l'élection présidentielle. Des Algériens, de diverses couches de la population, interviennent également, à titre individuel, sur cette même chaîne publique, pour exprimer leur volonté de remplir leur devoir électoral. Le peuple algérien, dans son immense majorité, a compris que du côté des extrémistes «anti-élection», qui manipulent les manifestations du vendredi à Alger, il n'y a plus rien à attendre en dehors de slogans fantaisistes et démagogiques reflétant un comportement irresponsable à l'égard des intérêts du pays. Le «jusqu'auboutisme» hystérique des extrémistes «anti-élection» contraste fortement avec la sérénité de la majorité des Algériens qui placent tous leurs espoirs dans l'élection présidentielle. En effet, le choix de l'élection présidentielle revêt un sens stratégique, parce que cette élection ouvre la voie aux véritables réformes attendues par le peuple Algérien pour consolider la relance du développement national et satisfaire les besoins du pays. Les extrémistes «anti-élection» s'obstinent à tenter d'infléchir la tendance lourde dans l'opinion publique vers la participation au scrutin du 12 décembre, considéré comme la seule issue à la crise actuelle que traverse le pays et le seul moyen d'éviter l'«inconnu», synonyme de désordre et de chaos rejetés par la majorité des Algériens. Les extrémistes, par inconscience ou aveuglement politique provoqué par un esprit revanchard évident, sont contraints de saisir n'importe quel prétexte pour alimenter la désinformation et tenter, en vain, de créer la tension. Il en est ainsi du projet de loi sur les hydrocarbures et de la grève des magistrats, deux événements gérés, heureusement, avec une grande intelligence par les responsables concernés. L'un et l'autre de ces faits ont été montés en épingle de façon démagogique pour servir de motifs à une mobilisation factice qui n'arrive pas à faire bouger l'ensemble des Algériens, malgré le forcing effréné de blogueurs outre-mer et outre-Manche et autres médias engagés dans une bataille perdue contre l'élection présidentielle. L'agitation autour de thèmes créés artificiellement, vise à cacher l'incapacité des cercles extrémistes de produire la moindre alternative. Ce que ces extré mistes suggèrent aux Algériens, c'est de faire un saut dans l'inconnu. La hargne d'une poignée de manifestants à scander leur rejet de l'élection présidentielle ne change rien à la détermination d'une grande partie de l'électorat de voter pour choisir le président de la république et faire sortir le pays d'une situation «provisoire» qui ne doit pas durer parce qu'elle n'arrange pas les Algériens.


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