Algérie

Les cinéphiles attendent toujours la réouverture de la salle « l'Afrique » Prévue pour le 5 juillet dernier



Les cinéphiles attendent toujours la réouverture de la salle « l'Afrique »                                    Prévue pour le 5 juillet dernier
Les nombreux cinéphiles que compte la capitale sont impatients de voir la mythique salle de cinéma « l'Afrique », qui devait les accueillir le 5 juillet dernier, puisque complètement restaurée, rouverte au public. Cette infrastructure qui date de l'ère coloniale et qui faisait dans un passé récent le bonheur des amoureux du septième art accueillera, une fois la décision de sa réouverture prise, quelque mille quatre cents spectateurs, au lieu des neuf cents qu'elle recevait avant sa restauration. Contacté par nos soins pour de plus amples informations, Yaïci Abdou, directeur par intérim de l'Epic Founoun de Sidi M'hamed, une entreprise de création récente qui s'occupe de la gestion de salles de cinéma, se dit incapable de donner une date précise pour la réouverture de cette salle. « Cette décision est du ressort du wali d'Alger, seul habilité à arrêter une date », explique-t-il. Dans le contexte, il affirme que la restauration de cette salle est achevée à 100% avant le mois juillet dernier. Concernant le coup de l'opération de restauration, M. Yaïci affirme que les travaux ont coûté la bagatelle de quinze milliards de centimes. La salle en question est fermée au public depuis 2007, année au cours de laquelle les travaux de restauration ont été lancés. La restauration des salles de cinéma rentre dans le cadre de la nouvelle politique des pouvoirs publics visant pour une meilleure promotion du cinéma dans notre pays. Au lendemain des évènements de la décennie noire, faut-il le dire, beaucoup de salles de cinéma ont été fermées ou perverties à d'autres fins. Conscient de cet état de fait, le ministère de la Culture a pris la décision de récupérer et de réhabiliter les salles de cinéma et les soumettre à un cahier des charges, en confiant leur gestion à des universitaires en chômage ayant préalablement bénéficié d'une formation en filmographie et en gestion. En outre, il est question de mettre en place un réseau national de la cinémathèque nationale qui générera 2.300 postes d'emploi pour les jeunes chômeurs universitaires. Khalida Toumi, ministre de la Culture, a affirmé que « les salles de cinéma doivent revenir au cinéma pour contribuer au développement culturel, notamment de la frange juvénile qui ne connaît rien du grand écran et du cinéma ».


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