Que ce soit à Benaka, Sidi Abdelhadi, Sidi Kadar, et d'autres localités les plus reculées, le constat est le même, aussi désolant que décevant. Les cimetières ruraux au niveau de Relizane pâtissent des affres de l'abandon et de l'indifférence de ceux qui sont censés les entretenir et les protéger.Non protégés par des murs de clôture, ils demeurent sujets à toutes sortes de piétinement par les cheptels de passage et autres animaux sauvages, tel le renard, à titre illustratif, qui a trouvé en ces lieux des endroits favorables à l'habitat et la reproduction, en creusant des terriers au coeur même des tombes. Certains d'entre elles, si ce n'est pas toutes, sont envahies par le sable à la suite des tempêtes qui soufflent fréquemment en zones rurales. «Ces cimetières, dira un citoyen, recèlent quand même un pan d'histoire de ces zones rurales qui ont payé un lourd tribut au colonialisme. Parmi ces morts figurent des personnalités qui ont marqué leurs époques, ou tout simplement des martyrs de la révolution. Et le moins que l'on puisse faire pour eux, c'est de leur garantir la protection et l'entretien des lieux par respect pour leurs mémoires».
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Posté Le : 13/08/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N Malik
Source : www.lnr-dz.com