L'APC de Constantine a tenu jeudi dernier, sa deuxième session ordinaire
pour l'année 2011, dans la salle des délibérations de l'hôtel de ville, et dont
les thèmes traités ont concerné des questions des marchés, du patrimoine de la
mairie, de l'urbanisme, de l'hygiène, des ressources humaines et de la
situation des cimetières.
Ce point a d'ailleurs pris la part du lion dans le temps consacré au
débat, essentiellement en considération de l'état toujours flou du statut de
l'entreprise communale chargée de la gestion de ces lieux de sépulture. «En
effet, selon son directeur, celle-ci de simple régie avec un modeste budget au
départ, devait être réorganisée en 2008 en une entreprise à caractère
administratif avec une autonomie de gestion. Toutefois sur le terrain rien de
concret n'a suivi et la situation n'a fait qu'empirer avec d'énormes
difficultés de gestion, et concernant notamment le désherbage des cimetières».
Ce responsable reconnaît que devant l'envahissement des lieux par les
herbes folles, situation dénoncée aussi bien par les citoyens en visite que par
le wali, lors de sa dernière inspection, son entreprise se trouve incapable d'y
parer sans une aide de la mairie. Celle-ci a consenti à une dernière subvention
d'urgence de 1 milliard de centimes, pour cette année, sachant que lors de
l'exercice précédant, une somme de 500 millions de centimes a été dégagée
également pour les mêmes besoins de nettoyage et désherbage, fera remarquer le
maire. Et celui-ci de sommer le directeur à entreprendre les restructurations
nécessaires, lui promettant en la matière toute l'aide qu'il faut.
Par ailleurs, la session a été marquée par une polémique qui a opposé le
président de la commission du suivi des réalisations, créée au début de l'année
et le directeur du service des réalisations de la mairie. En effet le premier a
dénoncé l'attitude du directeur qui, dit-il, n'a jamais assisté aux réunions de
la commission qui ont pourtant démarré en trombe et réunit les 09 chefs des
secteurs urbains. «Aujourd'hui la commission n'existe plus et la faute revient
à l'administration, qui n'a pas daigné lui fournir ni aide ni coopération et
qui a, de ce fait, mis fin à son existence», a-t-il soutenu. Le directeur mis
en cause a fait état que ses absences sont dues à un manque d'information sur
la date des réunions qui ne lui ont pas été communiquées. Selon lui, ces
réunions ne devraient pas être improvisées mais obéir à un planning pour lui
permettre d'y assister. Les autres points de l'ordre du jour sont passés au
vote comme une lettre à la poste.
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Posté Le : 07/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com