Les cimetières d’Oran-Est délaissés

Absence de murs de clôture et actes de vandalisme Les cimetières de la partie-Est de la wilaya connaissent une situation critique à la lumière d’une absence de l’autorité de contrôle public. En effet, ces lieux censés être un espace de repos éternel pour les morts, se sont transformés, ces derniers temps, en décharges publiques. Tel est le cas du cimetière de Hassi Bounif qui existe depuis les années 70. Cette structure est exposée depuis quelques années aux quatre vents, n’étant pas protégée par un mur de clôture.Toutefois, ce qui a envenimé la situation, c’est la mise en place par l’Etat d’une décharge publique communale à proximité du cimetière dans les années 80. Les citoyens ayant de la famille ou des proches enterrés dans ce cimetière, révèlent que les tombes sont souvent profanées, et ce, en l’absence des agents de gardiennage. Les citoyens de Hassi Ameur déplorent, eux aussi, la même situation concernant le cimetière de Sidi Kada situé à 03 kilomètre de Hassi Ameur. L’inexistence d’un réseau de voirie «praticable» aboutissant sur l’accès principal du cimetière, constitue un autre problème. Les cimetières de la commune de Boufatis répartis sur Slatena et El Gotni sont également transformées en décharges publiques. Khadra /S.A.