Les chotts en Algérie sont protégés (Amara Benyounes)

Le ministre de l'aménagement du territoire, de l'environnement et de la ville Amara Benyounes a affirmé jeudi que les chotts en Algérie, au nombre de 51, sont protégés par des lois qui garantissent leur préservation au regard de leur rôle important dans l'équilibre environnemental.
A une question du membre du Conseil de la Nation Abdelkrim Koreichi sur les raisons de la diminution du nombre de chotts en Algérie, le ministre a indiqué que ces milieux fragiles classés zones humides évaluées à 1700 en Algérie "jouissent de l'intérêt requis" par son secteur, voulant pour preuve les textes juridiques existant, notamment la loi sur "la protection de l'environnement dans le cadre du développement durable" et "l'engagement" de l'Algérie vis-à-vis de la convention "Ramsar" sur la préservation des zones humides.
Le ministre a cité trois chotts à l'étude actuellement pour être classés zones humides à savoir ceux de Timingarine et Chargui (wilaya de Saida) et El Hodhna (M'sila).
L'Algérie a également parachevé en 2012 l'étude sur le relevé des zones humide dans le but de collecter les données sur ces zones au niveau des 48 wilayas et répertorier les informations géographiques relatives à ce volet.
Commentant la réponse du ministre, M. Koreichi a relevé "la nécessité de déployer davantage d'efforts" pour la protection des chotts qui renferment de nombreuses richesses exploitables telles le sel de table, le phosphate et le Lithium.