Algérie

Les choses se compliquent pour l'armée française Combats à l'extrême nord du Mali



Plus d'un mois après le début de l'intervention française au Mali, et alors que les forces armées françaises et africaines ont pu libérer les principales villes du Nord-Mali (Tombouctou, Gao et Kidal), voilà que les choses commencent à se compliquer dans les massifs des Ifoghas à l'extrême nord vers les frontières avec l'Algérie, où un soldat français a été tué.
Le président français, François Hollande, a annoncé mardi la mort d'un soldat français lors d'affrontements menés contre des groupes terroristes à 50 kilomètres au sud de la localité de Tessalit. «En ce moment, nous avons des forces spéciales qui sont au nord du Mali et qui interviennent dans une zone particulièrement délicate, le massif des Ifoghas, là où des groupes terroristes se sont retranchés», explique M. Hollande.
«Il y a eu un accrochage sérieux, avec plusieurs morts du côté des terroristes, mais un mort aussi du côté français. Il s'agit d'un soldat du 2e REP, un légionnaire, sa famille a été prévenue», poursuit-il avant d'indiquer que les forces françaises entrent «maintenant dans la dernière phase de l'opération au Mali». Par ailleurs, et concernant les sept touristes français, dont quatre enfants, qui ont été enlevés dans l'extrême nord du Cameroun, à une dizaine de kilomètres de la frontière du Nigeria, interrogé sur France 2 sur un éventuel lien entre le rapt et l'opération Serval lancée le 11 janvier au Mali pour repousser des groupes islamistes armés, Jean-Yves Le Drian a répondu :
«On ne peut pas le dire (...) Le Nigeria, c'est une autre situation.» « A l'heure actuelle, le lien n'est pas établi, mais la méthode oui. Ce sont des groupes qui se réclament du même fondamentalisme, qui ont les mêmes méthodes, que ce soit au Mali, en Somalie ou au Nigeria.» Par ailleurs, le président François Hollande a refusé mardi d'établir un lien entre l'intervention française au Mali et l'enlèvement. La région est également la proie de bandes criminelles qui profitent de l'insécurité provoquée par l'insurrection islamiste pour se livrer à des attaques à main armée.


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