Le secteur de l'emploi dans la wilaya de Bouira est en ébullition. Hier, deux actions de protestation ont été organisées au chef-lieu de la wilaya, où les les travailleurs du pré-emploi, notamment ceux de la Direction des impôts, ainsi que les chômeurs, ont revendiqué leur "droit" à l'intégration pour les premiers et des postes de travail pour les seconds.Des dizaines de travailleurs contractuels ont organisé un sit-in devant le siège de la wilaya pour réclamer leur "intégration immédiate". Les protestataires ont exprimé leur "ras-le bol" par rapport à leurs conditions de travail qu'ils qualifient d'"indignes". Ces fonctionnaires précaires, comme ils se définissent, ont soulevé leurs revendications, consistant essentiellement en l'intégration.
Dans une requête adressée au ministre du Travail, dont une copie a été remise à Liberté, ils exigent, outre leur intégration comme permanents, l'ouverture d'un dialogue, la mise en application de la loi stipulant l'abaissement de l'âge pour un départ à la retraite, ainsi que la comptabilisation des années d'exercice dans l'expérience professionnelle des années durant leur pré-emploi.
Au même moment, plusieurs dizaines de chômeurs de la ville de Bouira ont protesté devant le portail de la Cité administrative où se trouve le siège de la Direction de l'emploi. Dans leurs déclarations, ils démentent catégoriquement les chiffres donnés par le directeur de l'emploi en matière de création de postes de travail.
Les protestataires affirment que le nombre réel des offres proposées par l'agence de l'emploi ne dépasse pas 100 par mois, à raison de 40 postes par semaine, soulignant que ces offres viennent uniquement des sociétés privées. Quant aux engagements pris par l'Etat sur le volet de l'amélioration des conditions sociales des citoyens et des chômeurs en particulier, les manifestants les ont carrément qualifiés de "poudre aux yeux".
RAMDANE BOURAHLA
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Posté Le : 05/11/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ramdane BOURAHLA
Source : www.liberte-algerie.com