Les chiffres du premier semestre sont alarmants

5.000 personnes portées disparues Selon des sources proches de la Direction générale de la sûreté nationale, plus de 5.000 cas de disparition de personnes ont été signalés à travers le territoire national depuis le début de l’année.L’information a été donnée hier par «toutsurlalgerie.com» qui précise qu’il s’agit essentiellement de personnes ayant quitté la maison familiale dans «des conditions suspectes». Ces chiffres sont basés sur les déclarations faites par les leurs mais il n’est pas tenu compte ici des «disparitions» liées au terrorisme, dossier traité dans un autre cadre. Il s’agit donc ici de fugueurs, de malades mentaux, de vieux et de harraga qui tentent l’aventure de traverser la Méditerranée et poser pied sur le territoire ibérique. Selon la même source, la majorité de ces disparus sont des jeunes filles âgées entre 16 et 38 ans et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, fait-on remarquer, on retrouve dans le lot «même des femmes mariées et des mères de famille» qui partent sans donner aucun signe de vie à leurs proches. Il faut signaler toutefois, dans ce dossier, que le recensement peut comporter des écarts, et ce, à cause des familles qui signalent la disparition d’un proche mais n’avertissent pas les services de sécurité en cas de son retour. D’autres familles ne font même pas état des disparitions, surtout quand il s’agit de filles, par crainte de la réaction de l’entourage, ce qui fausse toutes les données.   Farida K.