Les chercheurs font le point sur les avancées

Les chercheurs veulent arrêter une stratégie de partenariat entre la communauté scientifique et le secteur économique afin de promouvoir et d'intégrer les énergies renouvelables dans le développement durable des régions sahariennes.L'unité de recherche en énergies renouvelables en milieu saharien (URERMS) d'Adrar organise, ce 17 et 18 février, sa 1ère conférence nationale sur «les énergies renouvelables et leurs applications». Selon les initiateurs de cette rencontre scientifique, l'objectif attendu c'est la valorisation des avancées des travaux de recherches ainsi que celle des nouvelles connaissances acquises dans le domaine des énergies renouvelables. Elle devra permettre également à ces spécialistes participants, au nombre de 87, venus de 16 universités nationales différentes et de 3 URER, d'apporter des réflexions et des solutions adéquates aux différents problèmes énergétiques et environnementaux.Sur un autre plan, cette manifestation consentira à l'injonction d'une stratégie de partenariat entre la communauté scientifique et le secteur économique afin de promouvoir et d'intégrer les énergies renouvelables dans le développement durable des régions sahariennes. Les travaux de cette première édition s'articulent autour de quatre thèmes, à savoir : Le photovoltaïque (applications des systèmes photovoltaïques). ? Solaire thermique (chauffage, séchage, distillation, maisons solaires, cheminées solaires, centrales thermiques solaires). ? Bioénergie (biogaz, bio-alcool, biodiésel, bio-hydrogène). ? Energie éolienne (applications des systèmes éoliens).Ainsi, pas moins de 37 communications sont programmées pour ce séminaire dont on citera quelques-unes comme : L'étude préliminaire de la production de bioéthanol à partir de la betterave sucrière de la commune de Timmi (Adrar). ? Etude des efforts du vent exercés sur un héliostat ordinaire installé dans le Sud algérien. ? Hybridation d'une centrale diesel en énergie photovoltaïque, faisabilité technique et rentabilité économique. Et enfin étude d'une installation de climatisation solaire à dessiccation dans deux climats algériens.