Dans toute élection, les enjeux de pouvoir ne sont pas absents. Cependant, les approches que font les candidats et leurs soutiens ne sont pas homogènes. Elles divergent selon les convictions qu'ils possèdent de leur capacité à accéder au pouvoir, ou alors de leur incapacité à accéder à la magistrature suprême. Plus les candidats sont dans la première catégorie des possibles, plus ils peuvent se permettre de ne pas critiquer les concurrents. Tout va s'enclencher dans les semaines ou mois à venir. Il va falloir souder les fractures nées de cette élection. Des enjeux de pouvoir dans ce contexte où les campagnes électorales ont été menées parfois comme se mène un combat proche d'une situation de guerre avec l'adoption d'un discours à la rhétorique guerrière peuvent constituer des facteurs de création et d'aggravation de la crise politique. Ce ne sont pas des intentions d'amorcer des crises pour surfer sur les vagues qui ont manqué. Le bout du tunnel' Il y en a qui disent l'apercevoir et qui ont confiance en la démarche officielle. Il y en a bien sûr ceux qui ne l'entrevoient pas et qu'ils n'y croient pas d'ailleurs, ce qui est compréhensible, car ils sont concurrents, ou alors c'est parce qu'ils sont dans l'opposition. Il faut bien noter et accepter qu'il n'y a pas d'obligation de convergence. C'est ça le pluralisme. Il faut admettre que ce sont des divergences qui entrent en compétition et jamais les convergences, sinon pourquoi une confrontation 'Ce n'est pas parce que c'est l'évidence que tous vont se mettre à se serrer la main, mais la tension augmentera-t-elle visiblement à chaque pas que nous faisons après l'élection présidentielle passée 'Au vu de certaines manifestations, pourrons-nous croire ceux qui affirment que l'Algérie a vraiment emprunté la voie des impasses et que le processus est irréversible'Il est bien évident que pour le moment tout évolue normalement et qu'on pourra évaluer de positive la "pertinence" de la ligne directrice stratégique adoptée par ceux qui ont décidé de participer à la concurrence.Ceux qui veulent que les populations épousent leur pessimisme savent bien que tout échec d'une démarche aggrave davantage la situation et qu'il n'y a pas pire stratégie que celle qu'il faudrait adopter sous la contrainte et au pire moment. Le plus grave serait alors la conviction que l'échec est une fatalité et qu'il n'y a pas de démarche de sortie de crise. Quel climat intellectuel et " moral " en serait impliqué.
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Posté Le : 13/07/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N B
Source : www.lemaghrebdz.com